Ils se rencontrèrent
un joli soir de Mai
les deux voitures sur le bas côtés
un instant sacrée
entre ces deux êtres aux carrosses accidentés
sur cette route au soleil couchant
il rencontra son regard aux yeux ardents
sur cette route, fixant l'horizon
elle rencontre de pleine face un camion
une explosion de vie
dans le coeur de Jean-Louis
une explosion de métal
dans l'habitacle de chantal
l'instant rime la vie de cet humain
il fit demi-tour vers son destin
un parallèle avec la voiture de cette femme
elle fit des demis-tours sur le macadam
Jean-louis courru au secours de sa dulcinée
chevalier servant par le hasard mal servi
la moto ne vit pas ce héros erré
errant par terre, un bruit sourd percurant l'ahuri
Jean-Louis et Chantal
Chantal et Jean-Louis
fait de chairs et de sang mêlés
étalés, chairs et sang mêlés
cet amour soudain
tout autant que fusionnel
il voulait lui donner son rein
elle lui donnerait son liquide interstitiel
ce sentiment était fort
comme l'odeur qui se dégageait de ce corps
si l'homme et la femme font bon ménage
le feu sur un humain est de moins bon présage
il se consummerait pour elle
au service des grands brûlés
elle craquerait pour cette homme lettré
cet être brûlant, à la peau desquamée
son coeur ne sera plus jamais brisés
à l'inverse de ses os
il ne la quittera pas, tel un chien sur son os
ses membres n'ayant plus de volonté
cette semaine serait d'une puissance inouïe
cette semaine qui sera la dernière de sa vie
il lui dit qu'elle était unique
de son bras, unique
elle lui caressa doucement ses cheveux
ou plutôt le reste de ses fils soyeux
elle sourit de ses sourires sublimés
par cette passion, femme au visage tuméfiée
ils se juraient fidelité
s'ils pouvaient encore parlé
leur amour est beau à pleurer
de leurs larmes assechées
la vie joue parfois des tours
au hasard d'un jour
naquit un amour
au destin d'un amour
il périt ce jour
à la fraîcheur d'un printemps réveillé
deux êtres se sont rencontrés
deux êtres se sont aimés
au service des grands brûlés
samedi 24 avril 2010
l'altruisme s'envole, l'oubli reste...
Rendre service
par pur altruisme
l'intention est louable
le prix à payer
est souvent cash
rien ne sert d'attendre en retour
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
je me fais souvent la réflexion
qu'il ne s'agit de n'attendre rien
s'en est même l'essence
mais je ne peux m'empêcher
de croire à un retour
de manivelle et non souvent de bâton
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
oui je le confesse
tout cela m'énerve
mais je suis comme le scorpion
c'est en moi, dans ma nature
profonde et sincère
d'aider et de croire à l'être tout autant
mais souvent au boulot
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
je les renverrais bien dans leur fondement
je reviserais bien mes fondamentaux
je leur balancerais bien ou ou deux crochets
verbaux et d'une froideur superbe
mais j'evite le combat
mon sang chauffe trop pour une telle adversité
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
alors je me terre dans mon esprit
alors j'ère avec un sale état d'esprit
la lumière vient de ma famille et mes amis
en aucun cas de collegues
à la veste trop vite retournée
aux souvenirs trop vite effacés
à la reconnaissance si simplement oubliée
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
mais je me promets un jour tout de même
avec ma sincérité à fleur de peau
avec mes larmes lisses de mots
je leur dirai ma façon de penser
sans doute riront-ils
sans doute souriront-elles
peut être l'étonnement sera de mise
mais je parie que non
en attendant je continuerai
à être pour famille et amis
ce qui fait que je suis moi...
par pur altruisme
l'intention est louable
le prix à payer
est souvent cash
rien ne sert d'attendre en retour
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
je me fais souvent la réflexion
qu'il ne s'agit de n'attendre rien
s'en est même l'essence
mais je ne peux m'empêcher
de croire à un retour
de manivelle et non souvent de bâton
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
oui je le confesse
tout cela m'énerve
mais je suis comme le scorpion
c'est en moi, dans ma nature
profonde et sincère
d'aider et de croire à l'être tout autant
mais souvent au boulot
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
je les renverrais bien dans leur fondement
je reviserais bien mes fondamentaux
je leur balancerais bien ou ou deux crochets
verbaux et d'une froideur superbe
mais j'evite le combat
mon sang chauffe trop pour une telle adversité
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
alors je me terre dans mon esprit
alors j'ère avec un sale état d'esprit
la lumière vient de ma famille et mes amis
en aucun cas de collegues
à la veste trop vite retournée
aux souvenirs trop vite effacés
à la reconnaissance si simplement oubliée
souvent Homme rit d'un rire carnassier
souvent Femme sourit d'une telle naiveté
mais je me promets un jour tout de même
avec ma sincérité à fleur de peau
avec mes larmes lisses de mots
je leur dirai ma façon de penser
sans doute riront-ils
sans doute souriront-elles
peut être l'étonnement sera de mise
mais je parie que non
en attendant je continuerai
à être pour famille et amis
ce qui fait que je suis moi...
jeudi 22 avril 2010
Tu vas y arriver
L'horizon est bouché
Des nuages t'empêchent de voir
La route à suivre
Des fumées noires s'échappent des carnets
De ceux qui t'ignorent
Et te laissent sur le carreau
Mais cet horizon toujours tu le fixes des yeux
Tu vas y arriver
Et tu cours derrière ces chimères
Tu les poursuis de desseins étranges
Tu les espères accueillantes
D'une beauté digne des anges
Ta réalité est tout autre
Perdue entre hier et demain
Tu vas y arriver
Destination inconnue
La fin des souffles te tente
Résonne comme une solution
Âme nue au milieu des âmes nues
Tu te noierais dans cette liberté
Tu vas y arriver
En rêve tu surpasses des mythes
Tu luttes contre tu luttes pour
Tu avances mais le doute t'habite
Tes cauchemars te rendent sourd
Tu vas y arriver
Il faudrait que tu passes cette digue
Que tu inondes le monde de tes cris
Mais tu t'écoules dans un murmure cristallin
Tu vas y arriver
Abandonner tu y penses sans cesse
Mais désormais tu sais que le temps presse
Tu vas y arriver
Le rouge dans tes yeux sourit encore à la vie
dimanche 18 avril 2010
petite étoile
Petite étoile
petite jouvencelle
née de ce céleste écrin
ne se méfie de rien
petite étoile
petite damoiselle
découvre son chemin
se moque de son destin
petite étoile
petite éternelle
brillante nova ne craint
jamais, insouscience et entrain
petite étoile
petite charnelle
tu as sublimé en vain
futile, consummée pour rien
petite étoile
petite éphèmèrelle
poussière d'astre au matin
du ciel ne reste que ton parfum
petite jouvencelle
née de ce céleste écrin
ne se méfie de rien
petite étoile
petite damoiselle
découvre son chemin
se moque de son destin
petite étoile
petite éternelle
brillante nova ne craint
jamais, insouscience et entrain
petite étoile
petite charnelle
tu as sublimé en vain
futile, consummée pour rien
petite étoile
petite éphèmèrelle
poussière d'astre au matin
du ciel ne reste que ton parfum
samedi 17 avril 2010
de nuit en ce matin
je m'en moque
oui je m'en moque
c'est drôle en ces moments là
de se dire ces choses là
la limite est parfois ténue
entre folie et vertue
la limite est parfois vécue
entre folie et vertue
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
parfois je me balade
le long de cette grève
je lutte contre cette vie
et les gens donnent leur avis
d'avant ce qu'ils vivent
d'après ce qu'ils crèvent
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
les gens s'échinent
à vouloir voyager de leur existence
paradis artificiels
aux incendies virtuels
l'amer litanie et trouble flagrance
d'algue vert en spiruline
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
elle avait pausé sur moi
j'avais accéleré nos ébats
j'ai vu défilé ses amis
scénario si mal écrit
elle m'a ejecté de son soi
j'ai perdu le signal et cetera
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
la limite est parfois ténue
entre folie et vertue
comme un bon vieux film, noir
austère lumière ou noir dessein
je trace le long, ténu, de ce fil
une vie à s'taire, une vie à s'taire
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
ce matin je me suis réveillé
embrumé, les yeux de ce soleil
vers ce linge, sale, sur cette pile
et de face, je me suis dis
singe, lave toi et marche
primat de tes bulles contenues
explose de toute ta gaieté
explore tous ces chemins
exploite toutes tes envies
pense mais rit
parle et vit
rien ne te nuit
ce matin, je me suis reveillé
je ne me moque plus
non, je ne me moque plus
...
je souris
oui je m'en moque
c'est drôle en ces moments là
de se dire ces choses là
la limite est parfois ténue
entre folie et vertue
la limite est parfois vécue
entre folie et vertue
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
parfois je me balade
le long de cette grève
je lutte contre cette vie
et les gens donnent leur avis
d'avant ce qu'ils vivent
d'après ce qu'ils crèvent
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
les gens s'échinent
à vouloir voyager de leur existence
paradis artificiels
aux incendies virtuels
l'amer litanie et trouble flagrance
d'algue vert en spiruline
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
elle avait pausé sur moi
j'avais accéleré nos ébats
j'ai vu défilé ses amis
scénario si mal écrit
elle m'a ejecté de son soi
j'ai perdu le signal et cetera
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
la limite est parfois ténue
entre folie et vertue
comme un bon vieux film, noir
austère lumière ou noir dessein
je trace le long, ténu, de ce fil
une vie à s'taire, une vie à s'taire
mais là je m'en moque
oui je m'en moque
ce matin je me suis réveillé
embrumé, les yeux de ce soleil
vers ce linge, sale, sur cette pile
et de face, je me suis dis
singe, lave toi et marche
primat de tes bulles contenues
explose de toute ta gaieté
explore tous ces chemins
exploite toutes tes envies
pense mais rit
parle et vit
rien ne te nuit
ce matin, je me suis reveillé
je ne me moque plus
non, je ne me moque plus
...
je souris
lundi 12 avril 2010
Sur la jetée
Sur la jetée dos à la mer
Tu regardes ces terres esseulées
L'endroit et le moment pourraient être beaux
Triste tu rumines d'étranges pensées
Extérieures à toi-même
Et l'indécent revient
Il obnubile tes rêves noirs
Sur la jetée insensible aux embruns
Ta peau se hérisse
Au moindre mot de travers
Rien que tu ne puisses
Contrôler ou laisser faire
Invariablement
Tu donnes le change
Sur la jetée sourd aux cris des hommes
Tu entends des bruits du monde
Sans les écouter
Questions sombres à la ronde
Fatigue inexplicable
Tu remplis ta bulle de songes
Inutiles à souhait
Sur la jetée étonnamment muet
Tes cris intérieurs
Saoulent ton âme ivre de vent
Tu devrais te retourner
Pour goûter à quelques flots aérés
Tu résistes inconsciemment
Et tes rêves s'empilent
jeudi 8 avril 2010
Tout petit’homme
Eh, toi petit Tom !
Oui, toi petit d’homme.
Toujours tu t’étonnes...
D’temps en temps, tu ris.
D’temps en temps, tu cries.
Toujours tu tâtonnes...
Tantôt, tu touches.
Tantôt, tu chatouilles.
Toujours tu titilles...
Petit à petit, tu testes...
Petit à petit... tu tords !
Toujours tu taquines...
Petit à petit, tu têtes...
Petit à petit... tu mords !
Eh, toi petit Tom !
Oui, toi petit d’homme.
Toujours tu m’étonnes !
Sang d’homme.
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