lundi 29 novembre 2010

Mouton créatif

D'aventures vibrantes en folies d'un jour
Elle absorbe ce qui lui reste d'être
Se voit grande belle et forte
Sans penser à ses questions ensevelies
Il n'y pouvait rien
Ne pouvait lui apporter ce qu'elle attendait
Esthétique du pire des choix

Mais des doutes rôdent sous les certitudes
Oserait-elle les soulever pour y poser des pensées
Îles de solitude dans cette mer indifférente

Un déclic une intuition cachés sous des mots vains
Nulle solution sans efforts douloureux

Miser sur ce qu'elle fait de mieux
Ouvrir des espaces entre le ciel et nos âmes
Utiliser ce don de faire vibrer le beau
Tout à son art tout en rêvant
Ourdir des fils merveilleux dans ses nuits d'impuissance
Ni limites ni sorties à cette vie de souffrance

Auteur : Nairolf

samedi 27 novembre 2010

Mouton mélancolique

Donne-moi seulement la raison
Et je m'éclipserai comme tu m'es apparue.
Si je ne suis plus qu'une ombre au matin,
Si tu n'es plus qu'une figure sur du papier,
Indicible vertige de l'absence
Ne laissant la place qu'à l'amertume
Et aux plaisirs de l'ignorance.

Mauvais vents des chemins pris
Oublie tu donc mes pas dans tes pas?
Infime souffle de mes lèvres sur ta peau

Un à un nos moments s'effilochent
Ne laissant qu'une pelote de haine pour l'autre

Moutons de nos cœurs étourdis
On ne suit que les fils du destin
Union des choix et des devoirs
Trahissant les belles histoires, et pourtant
On ne peut vivre sans aimer
Ni aimer sans vivre...

Auteur : Sam

jeudi 25 novembre 2010

Mouton sans pression

Dépassons nos idées reçues
Et toutes ces règles sans issues
Sachons outrepasser à son insu
Sans être dépassé ou décousu
Incarnons révolte et rébellion
Ne nous soumettons pas à la tentation
En gardant néanmoins la juste passion.

Mais pourquoi brider notre inspiration
Oppressé en majuscules et ponctuations ?
Inventons un courant libre d’expression.

Une règle doit ceci dit faire pression :
Ne savourez plus de méchouis sans compassion.

Mais c’est la fin de la récréation.
Ouvre tes bras, enlace et salue.
Un simple geste trop souvent méconnu.
Toujours ces guerres où l’on chasse où l’on tue
Oubliant qu’un dessin, échange aussi beau que tordu,
Naissant d’un mouton, aurait infiniment plu.

Auteur : Cmoimanu

dimanche 21 novembre 2010

Souvenir de Bretagne

vivement que tu me largues
vivement que tu puisses me jeter
vivement qu'un jour, on te drague
vivement que tu puisses à nouveau, rêver

je ne sais plus comment te dire
à croire qu'il me faut être plus bas que terre
afin d'avoir les mots à t'écrire
et enfin, de nouveau, te plaire


s'il faut que tu partes du domicile
s'il faut changer le codicille
s'il faut éteindre tout ce qui brille
s'il faut que je quitte notre ile

je ne sais plus comment te regarder
à croire qu'il faut me jeter à la mer
afin d'avoir ce regard sincère
et enfin, de nouveau, te plaire


alors si je dois finir sur le trottoir
à force de côtoyer trop de bars
alors si je dois broyer du noir
à force de ressasser mes histoires

je ne sais plus comment te toucher
à croire qu'il me faut être déchiré
afin d'avoir cette douceur retrouvée
et enfin, de nouveau, te plaire


si je dois être minable
n'être plus du tout fréquentable
si je dois n'être qu'une terre arable
n'être que pitié et état lamentable

je ne sais plus comment t'aimer
à croire qu'il me faut dire la vérité
afin d'avoir une éternité
et enfin, de nouveau, te plaire


vivement que tu me largues
vivement que tu puisses me jeter
vivement qu'un jour, on te drague
vivement que tu puisses à nouveau, rêver

mardi 16 novembre 2010

Je suis ton Dieu

Je suis ton Dieu alors ressaisis-toi.
J'essuie ton ombre et tes larmes de foi.
Je suis ton vœu, ta raison de croire en moi.
Je suis ce Dieu alors suis-moi.

Ouvre ton âme à l'inconnu
Ouvre ton cœur aux chemins connus.
Couvre ton orgueil méconnu.
Découvre alors ce mets connu.

Si les écrits ne te parlent plus,
Si les conseils ne t'apaisent plus,
Ciller des yeux tu n'en peux plus.
S'il le pouvait, tu ne serais plus.

Je sens errant ton esprit sans repères.
Jeu sanglotant sans foi ni pairs
Ne te brise pas cent fois tu y perds.
Intolérant ton mépris se reperd.

Plus intense, surpasse tes limites.
Plus un temps sur ce qui te délimite.
Adoptant des rêves d'ermite.
A dos, tant d'élèves tu imites.

Je sens cette peur qui te renversera.
Sans cette torpeur moins lâche tu seras.
Ce sens apeure... te ment et te mentira.
Détache ce censeur et tu te libèreras.

Ne soit ni toi ni l'ennemi,
Mais soigne cette haine mon ami.
Éloigne-toi disperse les semis,
Et gagne-moi d'un amour infini.

Je suis ton Dieu, mais ne le dis pas.
Ce que je veux c'est que tu croies en moi.
Je réalise tes vœux sans croix ni trépas
Sois réaliste et pieux ; suis mes pas crois-moi.

Auteur : Cmoimanu

jeudi 11 novembre 2010

Verticalités

Illusion     De      Plénitude     Tu    Rêves     Debout
De               rime  exacerbée  en      amers        vers
Comprendre  en     oubliant     souris   et               celle
Qui                brise   cette       liberté    incomprise   oubliée
Eclipse         céleste  ligne       absolue    solitude      immergée
La               voile      de          notre           esquif       cette
Sensation    lancée   fuite        improbable   immobile  étrange
De             partout  elle         signe            sur           parole
Vide         où         se           grandit          le            verbe
Qui         elle       réjouit      en               revenant  toujours
Exulte   rêve     pleinement appétit      liquéfié      glorifié

vendredi 5 novembre 2010

Coloriages nocturnes

La tendresse des temps est à peindre en rêvant
Des couleurs mélangées aux mystérieux éclats
Se bercer d'illusions et prendre les devants
La nuit se pose là

L'ivresse de nos jours de minute en minute
Inonde de pensées ton âme alambiquée
Tu entends siffler ton crâne cocotte minute
Rien de bien compliqué

Et si tu arrêtais de lancer des épées
Et si tu regardais la vie autour de toi
Et si une éclaircie dans ce brouillard épais
T'abritait sous son toi

Alors tu emplirais tes rêves de couleurs
Sans jamais déborder des lignes de conduite
Alors tu comprendrais le sens de cette lueur
Et plus jamais de fuite

La tendresse des temps est à peindre en rêvant
Des couleurs mélangées aux mystérieux éclats
Ouvre les yeux étend les bras en te levant
Ce jour se pose là

lundi 1 novembre 2010

étoile fuyante

Une petite étoile se meurt
allongée dans l'ombre d'un pré en fleur
le souffle d'un vent chaud ranime dans cette lande
la plainte des amoureux d'autrefois
oubliés par un temps qui efface

Je te regarde t'éteindre
et je te connais que trop
pour te laisser bercer par les effluves obsidiennes
d'une noirceur triste et calme

Même si je ne suis plus qu'un souvenir
au fond de ton lit devenu grand
même si nos regards ne se croisent
que sur le papier glacé d'une photo oubliée
même si nos âmes se sont désenchaînées

Je ne peux supporter
de voir une si belle étoile ne plus briller
Laisse moi encore t'aider
Même si, laisse moi encore t'aider

Ça ne sera pas un adieu
tu m'entends,
tu ne seras pas une comète
crinière de feu prête à s'effacer
dans un ciel si radieux

Tu m'as tant donné
plus que tu n'as reçu
A mon tour, épaule chaleureuse
de te soutenir, te couver

Brille, brille mon étoile
je ne suis plus qu'une poussière
de cette constellation, Songes et Rêves
en ce temps d'été, la nature se morfond
si leur lumière s'épuise de vivre

une petite étoile se meurt
allongée dans l'ombre d'un pré en fleur
je m'approche d'elle
l'effleure à peine, de peur de briser
ses bras papillons, sa peau délicate

Oh combien j'aimerais revoir
ce sourire, sylphe percutant
au moulin de nos sentiments
oh comme j'aimerais te revoir

Ne ferme pas ses yeux
Ne ferme pas ses yeux
qui s'émerveillaient à chaque seconde
qui brillaient d'une joie céleste
qui scrutaient chaque battement

Je ne laisserai pas
même dans l'ombre
je ne laisserai pas
cette petite étoile
fuir une vie qui lui doit tant