Saigne encore il en reste un peu
Exulte et multiplie tes envies assassines
Tu sais bien que rien ne s'arrangera ou si peu
Alors saigne encore au lieu de vivre en ruine
Laisse s'envoler ces idéaux bleutés
Ils sont si beaux si légers et si lointains
Tu les as toujours regardés comme des vérités
A vrai dire parfois d'un air hautain
Saigne encore ne laisse rien au hasard
Immole tes zones d'ombre de ce feu intérieur
Ce même feu qui soufflait au milieu du blizzard
Qui te poussait sans arrêt à donner le meilleur
Signe des temps tu hésites et tu trembles
Pas si facile de couper ces ponts si anciens
D'abandonner l'idée d'un autre ensemble
Et pourtant il le faut mets-y du tien
Saigne encore toute âme a une fin
Libère les chaînes de son ancre rouillée
Débarrasse-toi des restes pour pouvoir vivre enfin
Pour ne plus penser à ces mers souillées
Goutte à goutte le liquide s'échappe
Rien à dire ton œuvre est parfaite
Et sous le silence assourdissant de cette chape
Tu ensevelis celle qui pour toi n'était pas faite
Auteur : Nairolf
vendredi 23 septembre 2011
mardi 20 septembre 2011
Rouge biscotte
Dans les tribunes, plus personne ne bouge...
Nous restâmes les yeux grands ouverts.
Un ange passa dans le chaudron des Verts.
Difficile alors d'être dans la tête des supporters,
De leur echarpe, les yeux recouverts.
La tension est palpable dans la souffrière.
Dans les tribunes, plus personne ne bouge...
L'homme en noir, hésitant, devient pervers.
Le choc étant réel, mais involontaire,
Il ne manque rien, pour que tous s'écroulèrent.
Dans le bouillon, des mains adverses se levèrent.
Rien de pire qu'un mauvais contestataire.
En bord de zone de vérité était tombé d'aversaire.
Dans les tribunes, plus personne ne bouge...
L'arbitre immobile, droit comme une gouge...
Plus personne ne bouge...
Et les Verts explosèrent ! C'est le carton jaune.
Auteur : Cmoimanu
Auteur : Cmoimanu
samedi 17 septembre 2011
Rouge comme dehors
Ce tunnel m'attire...
Quitter cet endroit ?
Cet ailleurs m'aspire...
Déménager ?
L'autre monde m'inspire...
Je galipette, je rebondis...
Accordée à ton cœur,
Mélodie de ton corps,
Quitter cet endroit ?
Cet ailleurs m'aspire...
Déménager ?
L'autre monde m'inspire...
Je galipette, je rebondis...
Accordée à ton cœur,
Mélodie de ton corps,
Je danse.
Silence feutré, aqueux,
Bercée,
Je dors.
Tintamarre dehors,
Roulements de tambour,
Trompette, crécelle...
Ça crie,
C'est bruit,
C'est sang,
Ça pique,
C'est froid,
C'est violent...
C'est chaud,
C'est doux...
La liberté m'enivre...
Je bois ton eau,
Je me saoule de tendresse,
Conçue sous ce toit,
Déjà je m'arrache à toi.
Je pousse, je passe,
L'inconnu...
Je crie, je tremble,
J'ai peur...
Ouf... c'est mieux contre toi.
Auteur : Hémons
mercredi 14 septembre 2011
Rouge comme tes yeux
Douce est cette soirée.
Amer est ton cœur.
Toutes tes pensées
Ranime cette douleur.
Fini de rêver,
Recommence tes pleurs.
Amer est ton cœur.
Toutes tes pensées
Ranime cette douleur.
Fini de rêver,
Recommence tes pleurs.
jeudi 8 septembre 2011
Hommages aux mots dits (Année 138 EP)
Combien de fois as-tu affronté
l'inconcevable
De mes yeux jamais je n'ai voulu passer à l'acte
En empruntant cette voix étroite celle
de l'autre vie
Un jour ou l'autre tu sais qu'ils
reviendront
Assis à la mémoire de mon enfance je
sens qu'il est trop tard
Pour se remémorer ce premier boussa
cette étoile fuyante
Emois et moi plongés dans cette
marinade de vie
A toi mon amour ma vie je voudrais
crier attendez-moi
Sous une lune bleue de saines colères
rythment mes nuits
Ce viol de nuit inonde la bicéphalité de mon existence
A toi ma Société je voudrais créer
au présent éternel
Où dans mes tranquillités je suis ton Dieu
Et ton médic'amant tout à toi ma
beauté d'ailleurs
Cloc cloc cloque... quatorze mille
chiffres s'entrechoquent
Mamie-note chante encore Mari Maris Marit
La vieille penchée utilise sa passoire système D
Pour collecter des feuilles d'hellébore
et des cendres sur le chemin
Ce soir elle rejoindra les gardiennes des étoiles humaines
dimanche 4 septembre 2011
Colères
Contre ce qui vient si lentement si sûrement
Contre ces impuissances maintenues à coup de pouce
Contre ces décimales au mauvais esprit tenace
Et contre ces matins inondés de faux semblants
Tu ne cries pas
Tu ne dis rien
C'est tout juste si tu manifestes
Ta mauvaise humeur
Embruns de colère
Pour ce qui sera irréparable
Pour tout ce qu'on perd à jamais
Pour tout ceux qui s'égarent en oui mais
Et pour ceux qui restent irremplaçables
Tu t'offusques un peu
Et puis tu vis
Comme un réflexe de survie
Ta surdité aux désordres ambiants
Pépites de colère
Avec dans les mains de l'or à revendre
Des envies d'action mais qui jamais ne viennent
Des idées généreuses des promesses à l'ancienne
Et avec ça des rêves qui jurent de tout rendre
Tu pries gentiment
Si naturellement
Les mensonges sont invisibles
Indolores insipides
Nuances de colère
Comme la vague sur la falaise
Se brise
Comme la tempête sur le chêne
S'abat
Comme l'ombre sur l'âme
S'étend
Comme un combat contre toi-même
Dois-tu laisser éclater
Ce qui en toi menace d'exploser
Colère qu'attends-tu
Contre ces impuissances maintenues à coup de pouce
Contre ces décimales au mauvais esprit tenace
Et contre ces matins inondés de faux semblants
Tu ne cries pas
Tu ne dis rien
C'est tout juste si tu manifestes
Ta mauvaise humeur
Embruns de colère
Pour ce qui sera irréparable
Pour tout ce qu'on perd à jamais
Pour tout ceux qui s'égarent en oui mais
Et pour ceux qui restent irremplaçables
Tu t'offusques un peu
Et puis tu vis
Comme un réflexe de survie
Ta surdité aux désordres ambiants
Pépites de colère
Avec dans les mains de l'or à revendre
Des envies d'action mais qui jamais ne viennent
Des idées généreuses des promesses à l'ancienne
Et avec ça des rêves qui jurent de tout rendre
Tu pries gentiment
Si naturellement
Les mensonges sont invisibles
Indolores insipides
Nuances de colère
Comme la vague sur la falaise
Se brise
Comme la tempête sur le chêne
S'abat
Comme l'ombre sur l'âme
S'étend
Comme un combat contre toi-même
Dois-tu laisser éclater
Ce qui en toi menace d'exploser
Colère qu'attends-tu
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