jeudi 14 juin 2012

Réveil du printemps

Gente Dame, l'eau est en quiétude ce matin
promenons nous ci-bas
effleurais-je votre main?
ou défierais-je vos bas
madame, vos gants ne sont plus là
et vos pieds ennivrent mes yeux
comment, permettez le, en rester coi
et délicate intention, au contraire espérer mieux
gente dame le papillon va sortir
cœur et main ouvriront-ils boite ou cocon?
hélas j'entends déjà le printemps s'enfuir
si du bout de nos âmes nous ne glissons vers l'abandon
ô ciel, petit insecte qui s'est envolé
mais nous sommes devenus immortels
gente dame votre jupon s'est défilé
et nous sommes maintenant immortels

samedi 9 juin 2012

La régularité des lignes

Comme un fil tendu une ligne de vie
Une énigme ténue quelques gouttes de sang
De ces sphères irréelles une lueur descend
Dans l'inconnu tu fixes cette envie d'envie

Comme un acte manqué une ligne dévie
Tant de révoltes au pied de l'astre éblouissant
Un désir assouvi la joie d'être puissant
Un puits sans fond rempli du sel de tes vies

Tu suis cette ligne tu rimes ses malaises
Le pas hésitant tu frôles les falaises
Et tu tombes sans fin dans des rêves ailés

Tu fuis cette ligne cet absolu mystère
Tu chutes sous les coups de ton ego zélé
Et seul avec tes mots tu restes et tu t'enterres 

Nairolf