Dans ma tête ce grand vide
Apres la tempete ce silence assourdissant
Cette noirceur aux embruns éblouissants
Cette feuille blanche aux lignes avides
Comme enfermé je crie en moi
Tout est d'ombre dans ce tunnel sans fin
Les yeux fermés je me concentre pour qu'enfin
Se calme mon coeur pour qui tout est émoi
Derrière chaque nouveau silence des bouts de doute
Dans un éclair aveuglant et si le rêve s'arrêtait
Et si et si et si tout ces maux assassins mettaient
Toute mon armée de rêve en déroute
Dernier silence je me pose je respire
Il est doux noble et puissant
Comme un songe sans fin étourdissant
Je vis encore après avoir évité le pire
Auteur : Nairolf