de dehors
tout semble parfait
les sourires et les meubles
en place
l'artifice, sous les feux des projecteurs
la sagesse
la sagesse des enfants, du chien et des chats
la connivence en valse des atours
de dedans
tout parait en ordre
marche, marche
surtout ne crève pas
en ordre
on entend le soleil ou les oiseaux
ou est-ce la machine?
qu'importe
le vent souffle, l'herbe bruisse
le cours prend son temps
une main sur une épaule
une autre sur un accoudoir
l'image est belle
fixe, appairée de son histoire
couverte de son vernis
de loin un enfant
ou peut-être est-ce le chien
aboie
ou encore cette machine?
rouille dans mon espace et mon temps
symptôme grippaux dans ma mémoire
ça défile et filoche
mais le soleil est là
oui il est là
il y a bien cette lumière
je la vois, elle m'irradie... m'aveugle
il y a bien cette lumière, blanche
si éclatante
froide
et les clic et les clac
de cette machine
de cette foutue machine
une électricité
un courant d'atomes
ou d'électrons qui aboient
ou courent sur mon échine
un chien?
je ne sais toujours pas
augmente
augmente
bloque mes sens, mon sang
mes muscles, mon sang
mes pensées, mon sang
hybride, fantôme
clone burlesque
pantin assoiffée
en bois
en bois
aboie
va-t-il se taire?
j'hume le silence
qui sort de ma bouche
j'exalte l'absence
des odeurs familièresa
je suppure le mirage
d'un toucher aimant
j'exprime avec une certaine extravagance
toute mon immobilité
j'arrive à en rire
du moins je m'en convaincs
ma jambe, une grimace
brûlée?
cisaillée?
mordillée
ce chien
à trois têtes
ce que je pense
ce que je veux
ce que je suis
trois
et un seul pour
un seul pour....
pour
miroir
je vais te cacher, te détruire
te donner, te balancer
miroir
maître à panser
blême, sûr
je te renie
pour un instant
un peu de liberté.
dimanche 25 mai 2014
lundi 19 mai 2014
Perles d'absolu
Un monde nouveau
Un monde inventé
Si proche néanmoins qu'on dirait qu'il est réel
Un monde à eux
Un océan de rêves
Vaste, immense, intense
Un monde à lui
Un peu d'amour
Beaucoup de désir
Et une raison que rien n'ébranle
Un monde à elle
Un océan de vide
Que lui-même ne veut comprendre
Et les perles
Les perles d'absolu
Auteur : Annln
Un monde inventé
Si proche néanmoins qu'on dirait qu'il est réel
Un monde à eux
Un océan de rêves
Vaste, immense, intense
Un monde à lui
Un peu d'amour
Beaucoup de désir
Et une raison que rien n'ébranle
Un monde à elle
Un océan de vide
Que lui-même ne veut comprendre
Et les perles
Les perles d'absolu
Auteur : Annln
mardi 13 mai 2014
Univers
Présences
Au fond du miroir tout au fond
Éclaboussures de vie
Inattendues
Comme volées
Au temps qui passe
Et à l'espace qui s'étend
Présences inattendues
Fulgurances
De nos âmes réunies
Étoiles filantes faites de rimes
Ingénues
Poussières stellaires
Caresses mystérieuses
Électriques hypnotiques
Fulgurances ingénues
Expériences
De l'au-delà de l'en-deçà
Et d'horizons aux terres
Inconnues
Tout est plus fort
Plus sensible
Et chaque muscle plus vivant
Expériences inconnues
Déviances
De l'autre moi à l'autre en moi
Ne reste que l'éclat de ce diamant
À cœur nu
Et puis l'appel
L'appel du large de l'ailleurs
Où chaque seconde se croit heure
Déviances à cœur nu
Auteur : Nairolf
jeudi 8 mai 2014
Cycle...
la
première fois où je t'ai rencontré
je
crois que je suis né
j'étais
à quai
en
marge
j'étais
aux aguets
sur
le fil
à
errer dans les nuits noires
les
nuits noires de ces rues sombres
j'étais
paumé
j'étais
paumé
j'étais
paumé et je me suis perdu
je
me soûlais
jusqu'à
la lie
au
delà de toute volonté
aliéner
par mes pensées
je
me soûlais
je
me soûlais
de
mes idées noires
et
quand je me réveillais
je
restais face
contre
terre
pour
ne pas me montrer
pour
ne pas... voir
une
nuit après une autre
une
nuit comme une autre
je
t'ai croisé
une
ombre parmi les ombres
une
ombre sans a priori
une
silhouette affiliée aux goûts
aux
goûts des autres
pour
les autres
une
esquisse d'un souvenir
de
celui de mes premiers pas
de
mes premiers amours
de
mes premiers objectifs
le
souvenir d'un possible futur
d'un
regard porté au loin
au
loin
au
loin
tapis
dans les cendres de mon passé
il
y avait tout ça
et
sûrement un peu plus
de
mémoire
il
a fallu me reconstruire
il
a fallu m'amadouer
il
a fallu que je cède
casser
les frontières
raccourcir
ce lieu
entre
moi
entre
moi et je
entre
ceux qui se côtoient
ce
que je suis, je ne le suis pas
j'ai
lutté souvent
abandonné
encore plus
puis
je me suis écroulé
je
me suis écroulé et j'ai parcouru
du
vide, des absences, mon oubli
de
la consistance, un sol, un chemin
il
a fallu tout ça
tu
t'es épuisé
tu
as ri aussi
un
peu
tu
as souri
beaucoup
et
tu t'es épuisé
pour
moi
pour
moi
tu
as contracté
tu
as contracté
avec
lui
pour
moi
puis
tu as contracté
tu
as contracté
cela
contre
toi
maintenant
je lève les yeux
je
partage le monde, je croise des êtres
et
échange des vies
j'apprends
après la nuit
après
la nuit
et
avant la suivante
tout
ce temps, toutes ces possibilités
je
m'enivre de tout cela
avec
envie, jusqu'à plus soif
et
au-delà
au-delà
pour
ce soleil, pour ses étoiles
pour
mon étoile
car
la
première fois où tu m'as rencontré
je
crois que tu es morte
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