Un infiniment rien
Un oiseau que tu connais si bien
Une nuit qui nous répare
D'une étoile à l'autre
Une lueur au bout de tes doigts
Oublier un moment les je dois
Et dans tes rêves tu te vautres
Rarement lune aura été si belle
Que cette nuit pleine de nuages
Nul sommeil ni sage ni image
Pures gouttes dehors l'appel
Éclipses irrégulières et amères
Facettes d'envies réprimées
Brisures de songes abîmés
Éclatantes rougeurs sur la mer
Des signes d'immersion
Tu te fonds dans leurs méandres
Et oublies l'heure de descendre
Au son d'obscures passions
Auteur : Nairolf
1 commentaire:
Je flotte dans ces espaces que tu proposes...
Se laisser aller et voguer...
Mmmhhhh... (je ferme les yeux...)
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