Et tu répètes sans y croire
Que tes mystères sont mes ailleurs
Tu te meurs de mes tiédeurs
Il y a des jours il y a des vides
Ces montagnes de couettes écarlates
Ces routes sans issues sans recours
Il y a des plaines il y a des nuits
Et tu répètes sans y croire
Que tes mystères sont mes ailleurs
Quand tu escalades ces dictons rouillés
Les douleurs sonnent la fin des buts
Tu hypnotises mieux le matin
Quelques minutes d'avenir hasardeux
Au creux de tes mains tremblantes
Et tu répètes sans y croire
Que tes mystères sont mes ailleurs
Troublantes ces âmes qui rôdent
Ces magistrales amours qui s'oublient
Pendue dans l'absolue noirceur
Une bible une énigme une clef
Sésame étonnant d'une porte invisible
Et tu répètes sans y croire
Que tes mystères sont mes ailleurs
Il y avait des certitudes douteuses
Éclairée par une lune gibeuse
Il y a des calculs laborieux
D'un savant fou qui se croyait curieux
Il y aura des doutes grandissants
Et avec eux des hymnes assourdissants
Et tu répètes sans y croire
Que tes mystères sont mes ailleurs
Une fin pour toi pour moi pour eux
Car pour nous une asymptote infinie
Des courbes impossibles aux angles inversés
Des trous noirs harmonieux parsemés d'idées neuves
Des jours dans le noir et des nuits de lumière
Et tu répètes sans y croire
Que tes mystères sont mes ailleurs
Faut-il y croire
D'ailleurs
vendredi 1 juillet 2011
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1 commentaire:
salut mon ami
en effet tu avais raison ce texte me plait
il résonne dans mon esprit fou et torturé
par ce mélange de belles images qui tonnent à mon coeur
tel "Il y a des jours il y a des vides"
ou "
Quand tu escalades ces dictons rouillés"
ça me parle tout autant que cela me perd. et j'adore me perdre dans les lézardes de ce mur de pensées mon ami, j'adore me perdre car je m'y retrouve
merci pour ce texte.
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