de mes yeux d'enfants
mes terres d'hier
sont mes châteaux de demain
que je construis petit à petit
aux rythmes de mes songes et rêveries
yeux fermés mais ouverts à tant d'étoiles
de mes yeux d'anciens
je sens les embruns de mes souvenirs
effleurés mon derme écaillé
empli de la mémoire de mes veines
livre à peau ouverte
un banc, un feu et autours des enfants
de mes yeux de bambin
chaque minute est une nouvelle page
chaque seconde j'écris le temps de ma vie
explorant des sensations qui ne me quitteront
que la dernière page remplie
des vicissitudes du siècle de mes saisons
de mes yeux d'adulte
je marche sur un chemin
à l'orée des forêts
à l'arrêt de m'effleurer
puis au renouveau que j'effeuille
le ciel est bleu, la route belle
de mes yeux d'adolescent
je pulse de sentiments
contraires et puissants
qui me pansent de mes erreurs
et dont je pense durant des heures
m'amenant à des choix que je veux heureux
mes yeux sont mon regard au monde
et l'invitation à me connaitre
j'ai grandi et vécu à travers eux
Mnésis du fleuve au flot continu
Chronos dont je ne loupe
aucun miroir de mes pas avancés
mardi 28 décembre 2010
mercredi 22 décembre 2010
Des cendres sur le chemin
Pour mon pépé qui aurait eu 92 ans le 12 décembre dernier
Des cendres sur le chemin
Tu les disperses à chaque pas
Tu les essuies d'un geste de la main
Pas de tristesse dans cet éclat du trépas
Au contraire des souvenirs des sourires
Des discussions sur la guerre ou sur le foot
Sur l'âge une polémique à n'en plus finir
Et de l'amour coûte que coûte
Un éclair de conscience dans tes yeux la mort dure
Plus que prévu ou plus qu'imprévu
Mais jamais tu ne dirais que la mort est dure
Elle t'offre de là-bas une après-vue
De ce regard discret des joies des surprises
Les fils de nos vies s'agitent dans tes mains
Comme le temps sur toi n'a plus de prise
Tu continues à descendre sur le chemin
Des cendres sur le chemin
Tu les disperses à chaque pas
Tu les essuies d'un geste de la main
Pas de tristesse dans cet éclat du trépas
Au contraire des souvenirs des sourires
Des discussions sur la guerre ou sur le foot
Sur l'âge une polémique à n'en plus finir
Et de l'amour coûte que coûte
Un éclair de conscience dans tes yeux la mort dure
Plus que prévu ou plus qu'imprévu
Mais jamais tu ne dirais que la mort est dure
Elle t'offre de là-bas une après-vue
De ce regard discret des joies des surprises
Les fils de nos vies s'agitent dans tes mains
Comme le temps sur toi n'a plus de prise
Tu continues à descendre sur le chemin
samedi 18 décembre 2010
Premier boussa
Baigné de soleil dans ce voyage d'insouciance
Tu n'as pas vu venir ce moment merveilleux
Indifférent à sa beauté au luxe de ses yeux
les débuts de rencontre sont une étrange science
D'abord sans but précis tu as vadrouillé
Entre poulets aux olives et gorges arides
Entre côtés dorées et déserts avides
Jusqu'à ces piliers énigmatiques tout embrouillé
Et puis tout s'est emballé comme dans un rêve
Une soirée quelques citrons confits au marché
Deux mains qui s'étreignent sans se lâcher
Un cours de natation des regards sans trêve
Voilà que subitement il s'est posé
Court et intense comme une petite éternité
Bravant les interdits un goût de vérité
Si simple si doux et si fort ce baiser
Baigné de soleil dans ce voyage d'insouciance
Tu n'as pas pu retenir ce moment merveilleux
Marqué par la beauté de ce baiser radieux
Les larmes sont venues et une vie d'espérance
Tu n'as pas vu venir ce moment merveilleux
Indifférent à sa beauté au luxe de ses yeux
les débuts de rencontre sont une étrange science
D'abord sans but précis tu as vadrouillé
Entre poulets aux olives et gorges arides
Entre côtés dorées et déserts avides
Jusqu'à ces piliers énigmatiques tout embrouillé
Et puis tout s'est emballé comme dans un rêve
Une soirée quelques citrons confits au marché
Deux mains qui s'étreignent sans se lâcher
Un cours de natation des regards sans trêve
Voilà que subitement il s'est posé
Court et intense comme une petite éternité
Bravant les interdits un goût de vérité
Si simple si doux et si fort ce baiser
Baigné de soleil dans ce voyage d'insouciance
Tu n'as pas pu retenir ce moment merveilleux
Marqué par la beauté de ce baiser radieux
Les larmes sont venues et une vie d'espérance
mercredi 15 décembre 2010
Un mouton de retard
Délicate et sensuelle, tu nous écriS
Enivrante et charmeuse, tu te mets à nU
Sollicitant notre imagination en éveiL
Se perdant au milieu d'un chamP
Immensément lexical mais riche en défI,
Nairolf, notre muse, invite à prolongeR
Elégamment ses quelques lettres quI
Mécaniquement nous abreuvent tel un oueD.
Outre le jeu et la performance de l'exercicE,
Il est intéressant de pouvoir dédicaceR
Unanimement ces mots, d'un style verticaL,
Néanmoins, ils sont pour toi, SulpiridE.
Mélodieuse et provocante, tu nous tienS,
Obscurcissant nos idées, nous laissant sur notre faiM
Un grain de génie fait danser tes mots sur un tangO.
Timidement, les miens balbutient trop péniblemenT.
Omettons donc de faire frémir les jonctions neuronaleS.
Nourrissons-nous de vie pour faire transpirer nos mots.
Auteur : Ptit Manu
Enivrante et charmeuse, tu te mets à nU
Sollicitant notre imagination en éveiL
Se perdant au milieu d'un chamP
Immensément lexical mais riche en défI,
Nairolf, notre muse, invite à prolongeR
Elégamment ses quelques lettres quI
Mécaniquement nous abreuvent tel un oueD.
Outre le jeu et la performance de l'exercicE,
Il est intéressant de pouvoir dédicaceR
Unanimement ces mots, d'un style verticaL,
Néanmoins, ils sont pour toi, SulpiridE.
Mélodieuse et provocante, tu nous tienS,
Obscurcissant nos idées, nous laissant sur notre faiM
Un grain de génie fait danser tes mots sur un tangO.
Timidement, les miens balbutient trop péniblemenT.
Omettons donc de faire frémir les jonctions neuronaleS.
Nourrissons-nous de vie pour faire transpirer nos mots.
Auteur : Ptit Manu
vendredi 10 décembre 2010
Si pure...
Dans tes rêves
tu plonges sans cesse
pour retrouver la liberté
emprisonnée dans le quotidien passé et présent
de ce bureau si sombre, si noir
Dans tes rêves
l'homme que tu chéris
comme un cadeau à ton cœur si loin
si loin qu'il échappe à ton contrôle
l'homme que tu chéris est un chêne
aux branches puissantes, aux feuilles si vertes
Dans tes rêves tu rêves à en crever
à une vie qui te fera oublier la tienne
les mots danseront et sortiront
de ta bouche, sèche de toute passion
à force de désert au ciel si bleu, si bleu
Dans tes rêves
tu oses car tu ne sais pas
tu ne suis pas tes principes aux paroles lourdes
souffles courts à la longe de tes chaines
froides, inertes, d'un métal si gris
Dans tes rêves
l'arc en ciel déploie ses ailes
phénix aux rayons plus lumineux qu'un azur
couleurs à l'envol majestueux
voltigeant au coucher d'un soleil si ambré
Dans tes rêves
tu remercies l'amour
partagés aux détours d'un chemin, d'une ville
multitudes d'âmes rythmant leur existence
au son d'un palpitant si rouge, si rouge
Dans tes rêves
tu es toi, en ce que tu es
en face de ce miroir autrefois brisé
tu te reconstruis jour à jour
cristal de ton existence si pure
si pure
tu plonges sans cesse
pour retrouver la liberté
emprisonnée dans le quotidien passé et présent
de ce bureau si sombre, si noir
Dans tes rêves
l'homme que tu chéris
comme un cadeau à ton cœur si loin
si loin qu'il échappe à ton contrôle
l'homme que tu chéris est un chêne
aux branches puissantes, aux feuilles si vertes
Dans tes rêves tu rêves à en crever
à une vie qui te fera oublier la tienne
les mots danseront et sortiront
de ta bouche, sèche de toute passion
à force de désert au ciel si bleu, si bleu
Dans tes rêves
tu oses car tu ne sais pas
tu ne suis pas tes principes aux paroles lourdes
souffles courts à la longe de tes chaines
froides, inertes, d'un métal si gris
Dans tes rêves
l'arc en ciel déploie ses ailes
phénix aux rayons plus lumineux qu'un azur
couleurs à l'envol majestueux
voltigeant au coucher d'un soleil si ambré
Dans tes rêves
tu remercies l'amour
partagés aux détours d'un chemin, d'une ville
multitudes d'âmes rythmant leur existence
au son d'un palpitant si rouge, si rouge
Dans tes rêves
tu es toi, en ce que tu es
en face de ce miroir autrefois brisé
tu te reconstruis jour à jour
cristal de ton existence si pure
si pure
mercredi 1 décembre 2010
Mouton juste
Détour de ton esprit,
Elle peut te paraître juste.
Songe à elle, évite la tromperie.
Souvent chacun pense voir juste;
Imbibés nous sommes de duperies.
Nul n’a le savoir absolu,
Et donc, nul ne voit juste.
Me direz-vous... piperies ?
Oui mais c’est un peu fruste.
Il nous faut réfléchir, à tout prix,
Un peu par nous-mêmes.
Notre tête est faite pour, voir plus...
Me direz-vous... parti pris ?
On peut dire cela ainsi... et un peu plus...
Une idée, une opinion déjà faite et injuste.
Tellement difficile à déraciner, si robuste.
On ne voit bien qu'avec le cœur. Si vous m’avez compris,
Ne retenez qu’une chose : pas de mépris.
Auteur : Yanou
Auteur : Yanou
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