samedi 28 décembre 2013

Ce que tu es

Le jour est venu
Ce jour que tu attendais
Que tout ton être réclamait
Alors vas y laisse toi envahir
Laisse toi aller 
Deviens ce que tu es

Parfois ça brille parfois c'est moche
Mais c'est en toi
Ces ailes noires oui c'est bien toi
Tu les déploies et tu la sens
Cette liberté de devenir 
Et d'être enfin ce que tu es

Vivre plus fort vivre plus vrai
Autant de rêves que d'espoirs
Aucun regret sur cette voie
Puisque chaque pas te révèle
Chaque geste t'accomplit
Et fait de toi ce que tu es

Oubliées tes anciennes vérités
Si facilement tombées quand le jour
S'est levé sur toi
A posé ses mains sur ton dos
A glissé dans ton âme 
La clef de ce que tu es

Auteur : Nairolf

dimanche 22 décembre 2013

aux larmes ex-cetera

pas besoin
pas besoin d'perdre la boule
pour un père qui manque
j'te vois
j'te vois et j't'entends
tu mendieras tant
à la balle
à la balle du faux-cul
bang bang, tu siffleras deux fois
artère
artère, ventre contre sol
sol et contre tous
mirage
mirage à gauche, à droite
tu t'plantes, fossé, faussaire
d'en haut
d'en haut, tu tombes haut
l'histoire s'écrit, ces cris se livrent

aux larmes ex-cetera

vendredi 20 décembre 2013

Les heures sombres

Tout est noir
Tout est noir à l'intérieur
De ma tête
Ailleurs
De mon cœur

Comme aveugle
Et sourd
Je tâtonne
Je cherche
Je foisonne
Je m'abandonne
À ces tourbillons qui m'emportent
Qu'ils m'assomment et m'oublient
Sur cette plage
Déserte

Tout est noir
Ce soir
Ces heures s'allongent
Déploient chaque minute
Comme d'innombrables pièges
Je trébuche
Je me relève
Je m'écroule
Sur la grève

Silence

Silence et paix
Je les appelle
À me fuir 
À fuir ma guerre intérieure
Ce volcan ténébreux
À la puissance infinie

Tout est noir
Il est l'heure
De me noyer
De m'oublier
Pour toujours
Et de partir
Loin
Là où tout est noir

Auteur : Nairolf

dimanche 15 décembre 2013

post-it / post-her

une cigarette
grillée
vie, évitée, évaporée, fumée
hardi, ardu,
toi
toi
regard,
ardemment, désirée

soleil, sous toi, soumis
souvenir, payé comptant
compter, amis, amantes, aimante
émus, émis, billet
d'humeur, d'amour, d'odeur

atteindre, attendre, des cimes
décimer, dessiner, un chemin, une croix
croyance, désarmée, décharnée, départ
autres jours, autant, autres mœurs
de morts, d'humeur, d"amour
demeurer, emmurer, murmurer

secret, chagrin, chacun
échange, phone, fleur, fluide
sourire, soupir, séduire, s'enfuir
tambour, battant, cœur, battu
fissure, figure, regard, goguenard
vérité, éhonté, mensonge, mérité

tourne, sourde, complainte, plainte
sol, seul, tête, basse, bois
guitare, si tôt, si tard, flotte
air, ode, note, plaire
excuse, exquise, muse, éprise
sans toit, sans toi
homeless, homme-laisse
Ombre, hombre, fantôme, môme

des mots
brûlés
vie, évidée, vaporeuse, fumeuse
sans sens, sans danse, sentence
sans toi
sans toi
hardi, ardu
regard
ardemment, désirée

jeudi 5 décembre 2013

le guide

aucune pore ne s'attache
de ma peau, au soleil de ton derme
je suis froid comme ce silence, apache
allumer ce feu est dur, cette paix vaine
pourtant une ombre aux digitales, charnelles
s'immisce dans mon intime, approche furtive
une main vers la mienne, quel cauchemar, si belle
une bouteille, non amère, une missive
une bulle pour ce noyé errant
gesticulant ces pensées au panthéon des éternels
un oubli, un regret, un tour vers le passé, passant
toutes mes convictions finalement
jetés aux oubliettes, aux oubliettes
par ce geste anodin et insidieusement divin
une paume recouvrant une main, offerte
me voilà convié en son sein
ombre aux idées noires scalpées
le vent , hurricane, à changer de direction
vers tes opalines, je me perds, dévoyé
mon visage, au creux, quelle douce maison

dimanche 1 décembre 2013

celui qui suit

le soleil est bien bas
dans ma brume je ne sais où me situer
ma montre est cassée depuis bien longtemps
remonter les aiguilles ne serviraient qu'à les planter dans mon bras

j'me casse, j'me cogne
et j'encaisse

pas besoin de rouler sa bosse
pour défigurer ma trogne
j'me ravage depuis tant et tant
sans aucune violence, juste du passage
les regards qu'on me porte ne me croisent pas
les oreilles qu'on me prête ne m'écoutent pas

j'me casse, j'me cogne
et j'encaisse

tout glisse, tout me glace
j'me quitte, j'vous casse
dans ma bulle le son ne parvient pas
je suis un muet, rien ne sort de ma tête
je suis un mulet, un croisement abjecte
un rejeton, j'me remets à vous
j'vaux pas un sou, la machine est hors tension

j'me casse, j'me cogne
et j'encaisse

j'me dis lève toi, crève et marche
un mort-vivant
sans mot, sans sang, sans rang
même l'au-delà impair et passe
à la roulette du temps, j'crasse
le jais-manteau ne veut salir sa faux

j'me casse, j'me cogne
et j'encaisse

j'hurle
à qui veut croiser mon ombre
aux cratères du ciel,
à la famine de mes relations
à ce foutu monde qui m'a vu crier
les joues tannés par ce premier feu

j'me casse, j'me cogne
et j'encaisse

pas pire, sûrement pas mieux
j'm'invente des crimes, les plus odieux
histoire de trouver une raison
une clarté dans cette ombreuse existence
c'est mon enjeu, mon héritage
contrat mental, j'ai signé, lancé les dés

j'me casse, j'me cogne
et j'encaisse

j'commence à le haïr
de l'autre côté de mon hémisphère
j'le vois sourire, 
pour qui au final
émaillé
ébréché
éméché 

j'me casse, j'me cogne
et j'encaisse

vouloir être n'a plus de sens
croire être n'a pas d'existence
ronge-être, perfide substance
matière grise, j'te méprise 
panser et penser
jumeaux terrifiants
trafiquants d'âme
j'rend mon arme
plus de munitions pour m'en sortir
barillet vide dès le début
je n'ai jamais voulu
m'en sortir
créant mon propre collet
linceul, l'un seul
l'autre me substituant

j'marche dans les pas 
dans celui qui devait les suivre
j'marche dans les pas 
dans celui qui devait les suivre
j'marche dans les pas 
dans celui qui devait les suivre

j'me casse, j'me cogne
et j'encaisse
l'homme-ombre continue d'avancer
sans être vu
endossant le manteau
de sa propre noirceur



mardi 19 novembre 2013

Les eaux bleues

Sous un ciel de septembre
Le poète s'en fut lire
Dans le bleu des vagues de Kerpétir
Son avenir

L'eau l'attendait
Tantôt très sage tantôt puissante
Mais lui qui maniait si bien les mots
N'avait aucun pouvoir sur l'eau

Dans les nuances d'azur
Alors que l'écume recouvrait son œuvre
Il choisit pour elle d'en écrire
Une nouvelle page

Avec des mouettes tout autour
Une grand voile, un dériveur
Sans avoir jamais navigué
Il construisit un bateau d'or

Il vogua longtemps
Au gré des vents, par tous les temps
Et lût dans la lune à l'occasion
Qu'il avait eu tellement raison

Et bien que l'eau le recouvrit
De son grand manteau une nuit
Il fut heureux de parcourir
Ce voyage en lui même 


Auteur : Annln

dimanche 3 novembre 2013

L'inconnue

Elle rôde autour de nous
Comme fantôme de nos présents
Se rit de nous
De nos ébats de nos émois

Elle imagine mille voies
Pour sortir de son antre
Pour éclater au grand jour
Et vérifier si l'air du dehors est si pur

Quand mes mots m'emmènent
Là où tu n'es pas
Patiemment elle me ramène
Vers toi qui es et qui seras

Elle tisse d'étranges liens
Des parallèles entre les mondes
Des paradoxes au goût amer
Points de rencontre de nos larmes de nos joies

Elle rôde autour de nous
Comme fantôme de nos présents
Se rit de nous
De nos ébats de nos émois
La vérité

mardi 29 octobre 2013

Abandon

L'espace d'un soupir d'atome
Subtil interstice dans lequel se glissent
Les possibles de ce monde
Les impossibles tout autant
Les choix d'une vie d'homme

Aucune limite à ce jardin sidéral
Où poussent ces fleurs aux mille parfums
Ces étoiles virtuelles aux reflets d'éternité
Ces envies d'encore et de toujours
Ces rêves du fond de nos yeux

Si pour chaque cœur existe cette voie des merveilles
Cette infinie vérité à l'évidence fulgurante
Sur ce chemin se lancent nos cœurs plein d'espoir
Pour enfin dans un souffle s'abandonner
Et ne pas mourir de n'être que moitié

Auteur : Nairolf

mercredi 16 octobre 2013

La bise

Parfois dans mon cou
Je sens cette invisible glacée
Cette peur de n'être pas assez 
Cette bise qui rend fou

Ni cœur ni raison
La voilà qui m'emporte
Assèche mes certitudes
Appuie sur mes faiblesses

La bise devient trombe
Et dans un éclair se mue
En tourbillon d'idées noires
Où l'espoir est un rêve déchu

Et pourtant et pourtant
Dans l'œil du cyclone
Je distingue la lumière
Tu déposes dans mon cou
Une bise

mardi 8 octobre 2013

Mon envers son endroit

Je l'ai rencontrée une année 
Où pour elle pour moi tout a changé 
Ensemble on s'est construit 
Une nouvelle vie

De rêves d'enfants en rêves d'ados
On a grandi on a séduit
On a testé nos parents, nos limites
Et on s'est liées pour la vie

Puis le temps a passé
Nos chemins se sont séparés 
Mais ces rencontres alternatives
N'étaient là que pour mieux nous retrouver

Deux maris un divorce
Des vies d'adultes à gérer
Et le lien s'est ressoudé 
Qui jamais ne s'était effacé

Elle est là si énervante 
Avec ces différences qu'elle rejette 
Elle est là si complexe
Avec ses rêves ses espoirs

Elle me montre la voie
De l'amitié véritable
Celle qui n'abandonne jamais
Même quand la voix s'éteint

Auteur : Annln

jeudi 3 octobre 2013

Tristesses

Tristesses alentours
Et tout petits détours
Ce matin la lumière est complice
De mon âme sur laquelle le temps glisse

Si loin les sourires vrais
Si loin les fait exprès
Cachés sous mes masques de vie
Repères salvateurs de mes rêves d'envie

Caresses elliptiques
Dont je sens l'étrange musique
Les yeux fermés une symphonie d'ailleurs
Encore dans mes songes ce goût de meilleur

Tristesses alentours
De ma vie les infimes contours
Sur mes esquisses une pluie fine
Panse mes plaies de sa délicieuse morphine

Auteur : Nairolf

lundi 23 septembre 2013

Les heures

Quand s'égrennent les heures
Mon âme vagabonde
S'extirpe de ce monde
Et de ses tristes ondes
Quand s'égrennent les heures

Quand s'envolent les heures
Elles pleurent ces moments
Ces temps uniques ces monuments
Que mon âme cherche ardemment 
Quand s'envolent les heures

Quand s'immobilisent les heures
Comme en miroir de l'autre rêvée 
Sans se presser sans s'énerver 
Mon âme s'est trouvée
Quand s'immobilisent les heures

Quand s'éveillent les heures
Morne réveil et mon âme souffrir
A imaginer comment sombrer et en finir
Car pour renaître ll faut mourir
Quand s'éveillent les heures

Auteur : Nairolf

dimanche 8 septembre 2013

lundi 2 septembre 2013

Cocaïne

Manquent à ma vie 
Sa présence son regard
La douceur de ses mains
Son parfum

Manquent à ma nuit
Ses baisers ses mots doux
Le drap posé délicatement 
Sur mon corps d'enfant 

Manquent à mon cœur
Sa tendresse son sourire
Le détail personnel
De ses leçons d'histoire 

Manquent à mes yeux
Ses longs cils, ses rides joyeuses
Les contours de son visage
Tant d'images de lui

Manquent à mes mots
Le pouvoir d'illuminer 
Autant qu'il l'a fait de ma vie
Son souvenir

Auteur : Annln

mercredi 28 août 2013

Silences

Dans ma tête ce grand vide
Apres la tempete ce silence assourdissant
Cette noirceur aux embruns éblouissants 
Cette feuille blanche aux lignes avides

Comme enfermé je crie en moi
Tout est d'ombre dans ce tunnel sans fin
Les yeux fermés je me concentre pour qu'enfin
Se calme mon coeur pour qui tout est émoi 

Derrière chaque nouveau silence des bouts de doute
Dans un éclair aveuglant et si le rêve s'arrêtait 
Et si et si et si tout ces maux assassins mettaient
Toute mon armée de rêve en déroute 

Dernier silence je me pose je respire
Il est doux noble et puissant
Comme un songe sans fin étourdissant 
Je vis encore après avoir évité le pire 

Auteur : Nairolf

mercredi 14 août 2013

Pluie d'orage

Grosses gouttes
Qui hésitent à tomber
Comme retenues
De peur de mouiller ces vies étranges

Odeurs d'orage
Comme carnassières
Envie d'au delà de brumes de trépas
Sentiment de n'être plus seul

Ciel zébré
Dessins d'enfants éclectiques
Liens subtils entre les éléments
Qui nourrissent ton esprit

Bruit de tonnerre
Tambours célestes
Annonçant la fin d'un temps
Fêtant ces choix assumés

Pluie d'orage
Douche salvatrice
Chaude rassurante
Si forte quand elle noie nos interstices 

Auteur : Nairolf

mercredi 7 août 2013

Vertiges

Soir de brume
La nuit te cache aux yeux des hommes
Tu erres dans les rues
Ivre de sensations 

Tu marches longtemps

Une pente douce et séduisante 
T'attire vers les profondeurs 
Et tu t'y engages 
Étourdi par ce que tu vis ce que tu ressens

Tu marches encore

Des lignes invisibles
Conduisent tes pas à travers la ville
Tu vas de fil en fil au dessus des mondes
Tel un funambule 

Tu marches toujours

Suspendu au dessus du vide
Tu vis intensément
C'est là au bord du gouffre
Que ta vie vaut la peine

L'élastique est fin
Qui te maintient dans la réalité 

Auteur : Annln

vendredi 2 août 2013

Entière

Sans concession
Dans ce monde de lois
Ce monde de choix
Son monde avec toi
De ses petites touches
Elle inonde ta vie

Entière
Toute entière
Toujours

Sans illusion
Sur le salut des âmes
Les songes de perfection
Elle rêve absolument
A chacun de nos gestes
A nos traces de vie

Entière
Toute entière
Toujours

Sans rémission
Sa douce maladie
Gagne un peu plus chaque jour
Du terrain de l'entrain
Te contamine ardemment
Irradie les lignes de ta main

Entière
Toute entière
Toujours

Sans hésitation
Elle t'amène plus haut
Tout là haut au sommet
Tu fais le plein d'oxygène
Étends tes bras
Pour qu'elle s'y réfugie

Entière
Toute entière
Pour toi

Auteur : Nairolf


samedi 27 juillet 2013

L'ombre rouge

Destinée cruelle que celle d'une ombre
Qui jamais ne choisit
Le moindre de ses gestes
Le cours de ses journées
Le sens de sa vie

Et ne peut que poser chaque pas
Dans celui de son maître

Mais il était une ombre rouge
Qui avait sa volonté propre
Dans son cœur au fond d'elle
Velléités d'autonomie
Envies d'ailleurs

Pourtant ne peut poser chaque pas
Que dans celui de son maître

Alors elle fit évader son esprit 
Vers d'autres cieux
Vers d'autres lieux
Car l'esprit se détache du corps
Et vole incognito

Alors que reste posé chaque pas
Dans celui de son maître

Puis un pas après l'autre
Elle engagea la lutte
Pour un écart plus officiel
Un instant de liberté
Un moment de plénitude

Et le maître ignora
Ces petits pas d'insoumission

Désormais le chemin était tracé 
Et ni le maître ni l'ombre rouge
Ne pouvaient plus le maîtriser
On ne revient pas sur ses pas
Dans un chemin de liberté

Et l'ombre s'échappa
Pour n'être plus que l'ombre d'elle même

Auteur : Annln

mardi 16 juillet 2013

Une vie avec lui

Pour Aurélie

Une deuxième rencontre quatre ans après
Un coup de foudre est révélé
Il t'attire il te charme
Et vos raisons sont oubliées

Une autre vie prend vie

D'abord quelques moments volés
Des messages des contacts un baiser
Pas d'quotidien pas d'compromis
Rien que ses envies, tes folies

Et voilà que tu rêves d'une vie avec lui

Un toit commun
Des nuits sans fin
Des rires d'enfants
Des mots posés des mots sérieux

Mais pour cette vie qui va payer ?

Tu rêves encore tu imagines
Vous deux sous les draps, dans la cuisine
Deux grandes sœurs, un nouveau petit frère
Et tout le temps pour vous sur Terre

Une vie qui fait tellement envie

Rien de bien raisonnable
Vos cœurs sont pris vos agendas aussi
Mais dans tes rêves enfouis
Point de prix pour ses yeux

Et si cette vie était possible ?

Auteur : Annln

vendredi 12 juillet 2013

La mort de l'art

Tristesse des lignes droites
Des grises mines
Des rimes pauvres
De ces choix trop faciles
Ces hymnes à l'ennui

Ombre des jours passés
Tout est vide sans saveur
Dans cette vie que l'on mime
Quand chaque pas n'est qu'un pas
Un pas de plus vers demain

Vacuité des mots de trop
Des mots glacés du quotidien
Des prends ceci des fais cela
Des n'oublie pas des il est l'heure
Tourbillon d'insignifiance

De nos êtres tous les reflets
Tous nos gestes calculés
Tout est beau tout est propret
Nos cœurs vieillissent sans vivre
Et doucement l'art se meurt

Auteur : Nairolf

jeudi 4 juillet 2013

Papillons

Inattendus
Fugitifs et si intenses
Leur souvenir fait chavirer
Les cœurs légers
Les cœurs meurtris

Tourbillonnants
Les voilà qui montent
Qui descendent
Toujours avec émotion
Sur le fil des passions

Virevoltants
Un jour gais un jour tristes
Mais libres toujours libres
De se poser sur les fleurs
Des plus hautes cimes

Radieux
Comme les feux du soleil
Comme les rayons de lune
Sur ta peau ils se posent
Et de leurs ailes caressent

L'infini

Auteur : Nairolf

mercredi 26 juin 2013

Tes ailes

Tes ailes en forme de T
Ne cessent de me hanter
Elles me volent
Me transportent
Dans ces lieux où seules les âmes
Partagent leurs mystères

Tes airs en forme de H
Me chamboulent tout autant
Comme des vies synchronisées
Des bouts de rêves
Des pistes d'envol
Des toi et moi

Tes dés en forme de M
Sont faits d'or si pur
Ils se jouent de nos idéaux
Ils riment nos vies
Et s'en vont ailleurs
Et reviennent plus forts

Tes haines en forme de K
Même elles te rendent belles
Elles sont ta part d'humanité
De ta colère tu puises l'encre
Tu signes des lignes exquises
Tu vis au dessus des mondes

Tes ailes en forme de T
Changent tout en moi

Auteur : Nairolf

mardi 18 juin 2013

Ma bonne étoile

Bien au dessus de notre monde
Elle irradie
Toujours là pour moi
Brillante à l'envi
Tremblante parfois
De ses larmes cristallines
Je capte les ondes

Seul au milieu de nos déserts urbains
J'erre comme à côté du monde
Elle est bien là
Dans ces moments de solitude
Elle me montre la voie
Elle pose ma voix
Et me laisse sans

Sa lumière m'est unique
Et nul autre ne peut la voir
Comme un bout d'âme partagé
Qui voudrait nous survivre
Elle construit mon avenir
L'immerge de possibles
Aime chacun de mes pas

Lune bienveillante
Toujours
Elle veille sur moi
Ma bonne étoile

Auteur : Nairolf

jeudi 6 juin 2013

Sucreries

Un parfum de jonquille
Un bonheur partagé
Et de temps en temps
Une glace à la vanille

Un souffle de vent
Une main dans sa main
Et quand vient le temps
Un chocolat fondant

Un rayon de lune
Un sentiment d'éternité
Et par tous les temps
Un caramel d'antan

Et puis un jour
Une petite lettre qui change tout

Auteur : Annln

dimanche 2 juin 2013

Entre autres

Simplicité de ces gestes aériens
Sensations inconnues qui se découvrent
Silences apaisants
Temps suspendu comme envolé
Entre autres

Comme happés par l'instant
Visages transformés
Au fond de ces yeux ébahis
De la vie de l'envie
Entre autres

Tentations d'aller plus loin
Plaisir d'y résister de revenir
Regards qui se croisent qui s'étonnent
De se voir au milieu des possibles
Entre autres

D'alter en ego
Il n'y a qu'un pas
Il n'y a qu'un moi
Il n'y a qu'un toi
Entre autres

Auteur : Nairolf

mercredi 29 mai 2013

Hymne aux auteurs

Ce dimanche
Décidée à joindre vos rangs
J'ai parcouru en un rien d'temps
Les mots des uns
Les maux des autres

Et de prose en sonnet
De sonnet en balade
Me suis enivrée de vos récits
Ai parcouru vos âmes
Et m'y suis fondue

Il y a mes préférés,
Ceux que j'aime tout entiers
Et chez chacun deci-delà
Le texte qui me foudroie
Tant il parle de moi

N'est-ce pas cela être auteur ?
Toucher ses lecteurs en plein cœur
Leur donner un peu de soi
Un peu de joie
Pour tous vos mots, je n'ai qu'un mot :

Bravo

Auteur : Annln

samedi 25 mai 2013

Au delà

Défi Desmotsdits : Réécrire les paroles de la chanson "Comme toi", de Jean-Jacques Goldman
Version proposée par Nairolf

Images d'avant hier et oublis de demain
Une famille entière vit au creux de tes mains
Elle ose chaque jour un pas de plus
Sur ton chemin

Après une vie d'ivresse, de brillants souvenirs
Il y eut la tristesse de te voir partir
Il a fallu du temps pour oublier
Notre chagrin

Au delà,
Au delà, au delà, au delà,
Au delà de ce que je vis sans toi
Au delà de nos villes et de nos lois
Au delà,
Au delà, au delà, au delà

Chaque dimanche était une nouvelle occasion
D'hiver en été de partager nos passions
Nos heures étaient si douces pour échanger
Nos illusions

Tu as connu l'amour tu as connu la mort
D'une Hélène incroyable qui te rendait plus fort
Il a fallu qu'un jour s'éteignent
Ses yeux en or

Au delà,
Au delà, au delà, au delà
Au delà de ce que je vis sans toi
Au delà de nos villes et de nos lois
Au delà,
Au delà, au delà, au delà

Tu nous as vu grandir tu nous as apporté
Les plus simples plaisirs que la Terre ait portés
Savoir se promener sous le soleil
Dans ton verger

Le jour de ton départ je me suis rappelé
Ces larmes dans ton regard lorsque j'étais allé
A l'hôpital une dernière fois
Pour te saluer

Au delà,
Au delà, au delà, au delà
Au delà de ce que je vis sans toi
Au delà de nos villes et de nos lois
Au delà,
Au delà, au delà, au delà

Auteur : Nairolf

mardi 21 mai 2013

Comme moi

Défi Desmotsdits : Réécrire les paroles de la chanson "Comme toi", de Jean-Jacques Goldman
Version proposée par Sam

S'en aller prendre l'air et puis faire un tour
S'arracher des city, des fous et de ces tours
Hors des cartes mentales dessinées
Jour après jour

La nuit est mon amie, les esprits de mes envies
Festoient en cœur, s'abreuvant jusqu'à la lie
Des liqueurs de mes passions
Jamais assouvies

Comme moi (*8)
Comme moi que je regarde tout bas
Comme moi hors de ce corps, las
Comas, las (*4)

Un être sans désir et un double-roi
Qui ne vit de ce que je ne suis pas
Déambulant dans un monde où mes craintes
Dorment au bois

Oiseau spectral, corbeau-jais, je l'entends me parler
Croissent les douleurs de pouvoir avec lui m'envoler
Je hais ce soleil inéluctable,
Brûlé, empressé

Comme moi (*8)
Comme moi que je regarde tout bas
Comme moi hors de ce corps, las
Comas, las (*4)

Je suis ce que je ne suis pas, voici près de 30 ans
Mirage et volute d'un paysage blanc
Où d'autres yeux psalmodient
Leurs chants

La réalité n'est qu'amère, l'enfer c'est moi
Les portes s'ouvrent, un lieu sans fond ni loi
On le dit avenir, je le vois
Si froid

Comme moi (*8)
Comme moi que je regarde tout bas
Comme moi hors de ce corps, las
Comas, las (*4)

Auteur : Sam

vendredi 17 mai 2013

Tu vas me manquer

Sur un air de départ quatre mots qui résonnent
Sur tes lèvres ces mots comme autant de promesses
Dans tes yeux ce reflet qui sans arme me laisse
Tu t'eloignes de moi et déjà je frissonne

Si je ferme les yeux doucement je m'étonne
De sentir encore sur ma peau tes caresses
De rêver à nos mille jours de tendresse
Envahi par ces mots dits qui changent la donne

En écho tous ces mots et les tiens et les miens
Tissent sans regret un indéfectible lien
Un pont entre nos âmes un rêve détraqué

Quatre mots qui résonnent de se sentir libres
Ivres de nous et plus je vivre et plus tu vibres
Comme un hymne pour demain : tu vas me manquer

mardi 30 avril 2013

Trois fois rien

Rien ne vaut ces moments de calme
Dit-on
Lorsque les sables s'apaisent
Et tombent les vents

Rien ne remplace ces pistes effacées
Le penses-tu
Ces voies du fond des âges
Où naissent les mystères

Rien de plus que des légendes
Les vois-tu
Ces reflets d'illusions factices
Dans des glaces sans tain

samedi 13 avril 2013

Lueurs

Posée sur un nuage
Blafarde
Elle darde ses hésitations
Enveloppe à peine tes doutes
Lueur nocturne

Chaude et rassurante
Presque rougeoyante
Elle éveille de tes sens l'éclipse
Illumine tes bribes exaltées
Lueur matinale

Franche et sans détours
Miroir de tes humeurs
Elle irradie ta peau comme ta peine
Sans fard ni faux semblant
Lueur du jour

Énigmatique ritournelle
Aux refrains patinés de reflets roses et verts
Elle fait de tes émotions d'harmonieux mélanges
Comme autant de pistes à suivre
Lueur du couchant

samedi 30 mars 2013

Lucidités

Sous tes yeux un tableau coloré
Un regard de côté un sourire
Une envie de tout lui dire
Un clin d'œil rien de plus
Le bus est arrivé

Un matin comme un autre
Un nuage ou deux tout au plus
Deux inconnus côte à côte
Mal à l'aise se tordent les mains
S'ignorent amoureusement

Comme si de rien n'était
Comme absorbé dans tes pensées
Tu vois sans regarder
Tout ce qui vit tout ce qui meurt
Fugaces interstices de conscience collective

Auteur : Nairolf

mercredi 20 mars 2013

Au clair de l'autre

Au clair de lune
De nos envies
De nos oublis
Soupçons de mirages aériens
Une larme irréelle coule entre les cimes enivrées
Un rien plus tard une illusion si paisible

Au clair de lune
De nos ailleurs
De nos erreurs
L'écho d'un rêve lointain
Image immaculée
Un sourire au coin de tes lèvres

Au clair de lune
De nos extases
De nos emphases
Quelques gestes apaisés
Des formes inconnues qui se dessinent
Le long de tes rides

Au clair de lune
De nos j'y-ai-cru
De nos je-ne-sais-plus
D'infimes battements de cils
Résurgences inattendues
De nos amours perdues

De l'une à l'un
De l'âme au cœur brillant apôtre
Quand tout s'éteint quand tout s'étreint
Au clair de l'autre

vendredi 15 mars 2013

Regards croisés


Le soleil ruissellait à travers les vitraux
Sur le sol fleurissait un kaléidoscope
Quand sur le jour j’ai repoussé la porte
La pierre vivante se parait de joyaux

La fraicheur des lieux confine au repos
Les murs renvoient des pensées de toutes sortes
La musicalité des couleurs transporte
Très haut la clarté mélodieuse des échos

Son fin sourire m’accueille comme un cadeau
Du fond des âges son regard vif m’exhorte
A m’approcher pour la contempler à nouveau

La Dame aux longs cils n’est pas vraiment morte
Son visage sculpté murmure encore ces mots
Que la main de l’artiste a su rendre si beaux

Auteur : Daphné 

lundi 11 mars 2013

Un peu chaque jour

Que n'ai je fait
Ou qu'ai je oublié
Pour subir ces heures aveuglées
Pour faire comme si rien n'avait été
Pour mourir un peu chaque jour

Au fond du néant toujours chercher
Espérer encore peut-être
Laisser quelques plumes et deux ou trois idées noires
Dans cette lutte sans merci
Pour exister un peu chaque jour

Que reste-t-il de nos baisers
Combien de gestes oubliés
Et de mouroirs pour nos ailes coupées
Et de miroirs qui pleurent nos regrets
A l'idée d'aimer un peu chaque jour

Que prédire et que rêver
Quand tout est rendez-vous
Quotidien suranné et vitres brisées
Quand hasard et coïncidences
S'effacent un peu chaque jour

Un peu chaque jour
Un peu plus chaque jour

Auteur : Nairolf

mercredi 6 mars 2013

En suspension...

La neige qui tombe éclaire le monde
D'une grâce aérienne qui recompose
En silence l'ordonnance des choses,
Pour mieux les sublimer à chaque seconde.

Tendrement, elle casse, elle brutalise
Le cours rectiligne de nos existences.
Son souffle léger rythme l'évidence
De cette paix que le froid immortalise.

Plus rien pour enlaidir, plus rien pour étourdir,
Juste cette respiration hivernale
Dont la blancheur irrésistible attire

En d'autres lieux, tout près de ces étoiles
Qu'en nos vies le ciel sème à profusion
Comme autant de points de suspension...

Auteur : Daphné

mardi 19 février 2013

A fleur de mots


Des pétales l'encens l'icône et la confiance
De la feuille l'oubli le souffle et l'ascension
De la tige l'appui le geste et la passion
Du pistil l'envie l'ivresse et la patience

Bercée par ces moments aux parfums d'insouciance
Rien de plus important que trouver l'émotion
Toucher du mot l'ailleurs et capter l'attention
La fleur s'épanouit sans en avoir conscience

Elle s'étire et s'étend pour mieux rêver la suite
Elle déploie ses atours aux amoureuses fuites
Et repeint de ses rimes une vie idéale

Quand vient l'heure d'éclore et de partir aux vents
Elle porte la magie d'aurores boréales
Murmure les après et oublie les avant

Auteur : Nairolf

mercredi 13 février 2013

Je

À peine les premières lueurs
déchirent les dernières ombres du matin
J'entends les sirènes
les mêmes sirènes que cette nuit
criardes, fuyantes, terrifiantes
je me lève difficilement
devant ce monde que je ne reconnais jamais
la fenêtre de mon appartement
protège, cage de verre limpide
la question est de savoir pour qui
je ne suis pas différent des autres
enfin de mes croyances,
personnelles
je m'en contente
et je ne vais pas aussi vite qu'eux
déambulant, brinquebalant, je ne vais pas aussi vite qu'eux
des gens qui s’époumonent à s'en convaincre
une jungle urbaine sans héraut et moult lois
il n'est pas aisé d'être cet oxygène, cet hydrogène
de respirer avant d'expirer
je gravis la montagne jusqu'à mon bureau
que j''efface chaque soir, asphyxié
le temps d'oublier pourquoi on avance
avant de savoir marcher
je souris, il est de bon ton
à des gens dont je ne retiens que des codes
usages et identifications
dans de vastes couloirs n'ayant d'égales
que l'étroitesse de leur magnificence
et l'ampleur de leur tristesse
l'ébène ne luit pas dans le néant
et je m'en aperçois
dehors les mêmes sirènes hurlantes
les rouleaux urbains
qui amènent et renvoient leurs flots d'humains
et leurs bouches d'égouts
des bruits et des odeurs
les mots sont des maux si on n'apprend pas à les écouter
vains et sots sont les vassaux de cette Déshumanité
du moins je m'en surprend
je me pose tranquillement, en pause
réapprend à respirer, comme un enfant ses premiers pas
un sourire se peint, malhabile, sur ces traits qui sont les miens
comme un enfant ses premières esquisses
un doute me chahute quand des rires surpassent les ires
je ne suis pas seul, non pas seul
à penser que nous sommes nés pour soupirer, espérer, aspirer
à aimer
à aimer
je ne suis pas le seul, je ne marche pas dans des rues désertes
d'autres se murent en dehors pour tant de big bang en dedans
les fissures ne sont pas toujours désagréables
la lumière passe
et l'au-delà nous est permis
passe-muraille sans inconvenance
être est un no man's land
dans ces territoires où le temps n'a plus de prise
mais quand il se récupère
tout s'enfuit déjà
on retourne dans son antre, porte close
les grains s'écoulent, grinçants, secs, inertes
et je retrouve la fenêtre de verre
de mon bureau
de mon appartement
et ne pense qu'à ce no man's land
si connu à l'âge des premiers printemps
s’avilissant, se salissant aux suivants
et ne prête qu'à rêver
je ne suis vendeur d'aucune réalité
que je ne connais pas, je suis ailleurs
ou du moins je m'en soucis
soucieux des premières tombées du jour
je reprends mon corps,
arraché à cette chaise
à cet écran
les sirènes repartent de plus belles
ou alors je n'y prêtaient guère attention
mon intention était ailleurs
vers ce no man's land
et me voilà dans ce qui paraît être mon quotidien
le soleil en retraite, une journée rentabilisée perpétuellement
comment fait-il ?
Pourquoi m'entends-je rajouter
les nocturnes remplacent les diurnes
dehors
sur le même chemin, sur les mêmes schémas
je ne suis pas théoricien, mais me déçois de cela
enfin je suppose
j'entends toujours les sirènes
et m'échoue dans mon épave synthétique
enfin je suis
et je ne suis pas si différent des autres
non pas si différent.

samedi 26 janvier 2013

La fuite

Au fond de la cale
Imperceptible
Une fuite
Et toujours d'avant en arrière
Cette respiration sur les vagues
Lente insouciante
Indolente

Plus la coque est vide
Plus elle s'emplit
Comme au fond de tes yeux
Ce regard de dégoût
Cet amas d'idées noires
Ces reflets de trop tard
Germes de désespoir

À certains mâts s'accrochent les héros
Mais n'est pas Ulysse qui veut
Quand du fond de la nuit
Sonnent les sirènes
Quand s'égrènent impassibles
Toutes ces traces de peines
Toutes ces fuites de vie

Au fond de la cale
Imperceptible
Une fuite
Et toujours d'avant en arrière
Cette respiration sur les vagues
Lente insouciante
Insolente

Auteur : Nairolf

jeudi 17 janvier 2013

Un vent terre à terre

Une souris une petite fille deux sourires
Un abribus assez grand une écoutille
Un arbre centenaire des allumettes
Trois ou quatre grammes d'arsenic
Deux îles jumelles dans le brouillard
Une lumière aveuglante une rue déserte
Deux cornes et quelques coups de canif

Sept occasions idéales

Un coupe-ongle rouillé trois brisures de rêve
Une piscine peu profonde
Un gai luron trois clous carrés
Une incroyable robe de bal
Du parquet neuf un avenir
Une danseuse et un lapin

Six rendez-vous manqués

Une piste chaude deux canards
Trois étoiles pour trois fois rien
Un soliste tout seul
Une joie non dissimulée un au revoir
Une fin de non recevoir

Cinq secondes chances

Trois hockeyeurs de Trois-Rivières
Deux livres obsolètes un édito un feu de joie
Une phalange bien accordée
Du bon whisky et deux cailloux finlandais

Quatre hymnes à l'inutile

Un taureau un ange des résultats
Encore une étoile ou deux un ventre rebondi
Un incroyable espoir une révérence

Trois idées neuves

Une chance sur deux pour un deux en un
Trois lutins malins et une éclipse rieuse

Deux oublis d'ego

Une épée de pirate pour un point sur les "i"

Une multitude de possibles

Auteur : Nairolf

dimanche 13 janvier 2013

1 graine.

.. du temps .. ploc !.. ploc !..
1 goutte. 2 gouttes.. 3 gouttes...
.. du temps .. ploc !.. ploc !..
1 germe !.. des racines..
1 tige. 2 tiges.. 3 tiges...
des feuilles, 1000 feuilles !
.. du temps .. toc !.. toc !..
1 bourgeon !.. des fleurs..
1 pomme. 2 pommes.. 3 pommes...
des fruits, de la passion !
.. du temps .. tic !.. tac !..
1 rencontre..
des sens, 5 sens..
de l’amour, 2 êtres..
1 cycle.

Auteur : Yanou

mercredi 9 janvier 2013

Sans verbe avec Vivaldi

Boucle d'orge
orages et zébrures
steppes et champs
or de ces paysages
hors du temps
d'hier aux deux mains
un présent dans la multitude
ciel, ouest et leste
sphérique incandescente

calèches et moisson
sillage pour un temps
larmes du ciel
sève for peace
pousses et grains, points en tableaux
lendemain et chanson
havre,
tous les mots, des phares
guides de l'esprit

notes lactées
boréales, sentiers du ciel
morsures immortelles
autant baumes du temps
solides ères
signe des gens
mistoufles malvenues
puits de chat-gris

après la nuit, un renouveau
d'ivoire au saphir
gravité et pfuiiiittt
oxymore au néant
vert et geyser
énergie en-la-terre
d'écrins en graines
Gaïa et Téthys
et des rires aussi

une coche, douze tons, quatre tempo... le temps

Auteur : Sam

samedi 5 janvier 2013

Ces moments enfantés par les anges

A l'aube
Une silhouette
Furtive, lointaine
Un sentier
Long, tortueux
Une clairière
Des fleurs
La lumière
Levante, chaude
Une rencontre
Un regard
Pas un mot
Un frisson
Et cette joue, rosie
Un sourire
Un œil, rieur
Quatre yeux, rieurs
Une sensation
Étrange, bouleversante
Ce bien-être
Partagé
Au zénith
Une main
Deux mains
L'une dans l'autre
L'insouciance
Sur ce sentier
Évident, simple
Sous ce soleil
Rassurant.
Puis une parole
Incomprise, une erreur
Les regrets
Partagés
L'horizon
Le couchant
Une main, tremblante
Et ces arbres, sombres
Ces fleurs, fanées
Une parole
De trop
Une excuse
Trop tard
Une lune, froide.
Une voûte étoilée
Lourde
Une larme glacée
Ce sentier invisible
Des spectres, souvenirs.
L'œil hagard
Pensif, souffrant
L'horizon
La tempête
Les nuages
Épais, noirs.
Le silence
Le calme, lentement
La réflexion
Le sursaut.
Puis l'air frais
Le rayon
Premier, salvateur
Un gazouillement
Guilleret, rieur
La chaleur
Croissante, rassurante
Éclairé, à nouveau
Ce sentier
Long, tortueux
Et furtive, joueuse
Une silhouette...
Auteur : Cmoimanu