Sous un ciel de septembre
Le poète s'en fut lire
Dans le bleu des vagues de Kerpétir
Son avenir
L'eau l'attendait
Tantôt très sage tantôt puissante
Mais lui qui maniait si bien les mots
N'avait aucun pouvoir sur l'eau
Dans les nuances d'azur
Alors que l'écume recouvrait son œuvre
Il choisit pour elle d'en écrire
Une nouvelle page
Avec des mouettes tout autour
Une grand voile, un dériveur
Sans avoir jamais navigué
Il construisit un bateau d'or
Il vogua longtemps
Au gré des vents, par tous les temps
Et lût dans la lune à l'occasion
Qu'il avait eu tellement raison
Et bien que l'eau le recouvrit
De son grand manteau une nuit
Il fut heureux de parcourir
Ce voyage en lui même
Auteur : Annln
mardi 19 novembre 2013
dimanche 3 novembre 2013
L'inconnue
Elle rôde autour de nous
Comme fantôme de nos présents
Se rit de nous
De nos ébats de nos émois
Elle imagine mille voies
Pour sortir de son antre
Pour éclater au grand jour
Et vérifier si l'air du dehors est si pur
Quand mes mots m'emmènent
Là où tu n'es pas
Patiemment elle me ramène
Vers toi qui es et qui seras
Elle tisse d'étranges liens
Des parallèles entre les mondes
Des paradoxes au goût amer
Points de rencontre de nos larmes de nos joies
Elle rôde autour de nous
Comme fantôme de nos présents
Se rit de nous
De nos ébats de nos émois
La vérité
Comme fantôme de nos présents
Se rit de nous
De nos ébats de nos émois
Elle imagine mille voies
Pour sortir de son antre
Pour éclater au grand jour
Et vérifier si l'air du dehors est si pur
Quand mes mots m'emmènent
Là où tu n'es pas
Patiemment elle me ramène
Vers toi qui es et qui seras
Elle tisse d'étranges liens
Des parallèles entre les mondes
Des paradoxes au goût amer
Points de rencontre de nos larmes de nos joies
Elle rôde autour de nous
Comme fantôme de nos présents
Se rit de nous
De nos ébats de nos émois
La vérité
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