mercredi 4 août 2010

Comme un cercle familier

Comme un cercle familier
Des prières s'élèvent du bout de ces voix harmonieuses
Des sourires s'étonnent d'être ici
Calmes au milieu de ces yeux absorbés

Comme un cercle familier
Et tu regardes celle qui était la jumelle de ton âme
Tu n'y vois plus qu'indifférence ou tristesse
Puisses-tu un jour lui parler à nouveau

Comme un cercle familier
Des coqs de talents pétrissent les mots
Glissent des idées dans les cœurs rassemblés
Et des étincelles bienveillantes brillent dans les regards alentours

Comme un cercle familier
De la joie et de la simplicité qui t'entourent
Une envie animale de fraterniser
Des mots qui font la ronde des sens

Comme un cercle familier
Mais toujours ce poids sur tes épaules
Tu en souffres mais ne peut trouver la sortie
Ce chemin doré qui forme des cercles familiers

6 commentaires:

sulpiride a dit…

Comme un cercle familier
Sur tes mots qui me font voyager
Un rendez-vous à ne pas manquer
Une larme sur une douleur marquée

Comme un cercle familier
Des retrouvailles attendues
Un sentiment de semblance absolue
Tes mots, un couteau trop pointu....


Une larme..... mais j'adore

julie a dit…

L'impression de m'être retrouvée dans le jardin chez ma grand-mère, avec toute mes proches autour de moi.
C'était bien agréable comme sensation, merci...

(Cela dit, j'ai pris le poème dans son intégralité et je pense en comprendre aussi la fin, qui est très juste, je trouve.Les faces cachées des cercles familiers!)

Nairolf a dit…

@ Sulpiride : Cette larme qui perle de tes mots, je la sens se poser sur ma joue... Merci pour tes mots qui ont pour moi à chaque fois la forme d'un hommage.

@ Julie : Ce que tu as ressenti est si proche de l'esprit dans lequel je l'ai écrit que c'en est étonnant ! Je suis ravi que mes mots te plaisent. Le mieux serait qu'ils t'inspirent des dessins...

Sam a dit…

cercle d'amis, cercle restreint, cercle d'entraide, cercle infini, par où rentrer (difficile quelquefois, mais tellement chaud dans ce cocon d'amitié qu'on y resterait..surtout en été), par où sortir (avec le poids de certaines histoire de famille. les cercles ont cette fâcheuse tendance quelquefois à nous faire tourner en bourrique...

encore une fois, continue à faire tourner tes mosteet tes idées dans ton esprit, et à nous faire valser une fois le texte établi

Anonyme a dit…

De belles perceptions des relations humaines, mêlant douleur et plaisir... sans doutes l'ambivalence qui nous construit.
(de Cmoimanu)

ti manu a dit…

Paradoxe du cercle que certains aimeraient élargir, non sans souffrance bien sûr, mais si on peut y trouver du bonheur et un certain équilibre...
L'exercice est périlleux, mais il peut valoir le risque qu'on se brûle légerement les ailes