samedi 27 novembre 2010

Mouton mélancolique

Donne-moi seulement la raison
Et je m'éclipserai comme tu m'es apparue.
Si je ne suis plus qu'une ombre au matin,
Si tu n'es plus qu'une figure sur du papier,
Indicible vertige de l'absence
Ne laissant la place qu'à l'amertume
Et aux plaisirs de l'ignorance.

Mauvais vents des chemins pris
Oublie tu donc mes pas dans tes pas?
Infime souffle de mes lèvres sur ta peau

Un à un nos moments s'effilochent
Ne laissant qu'une pelote de haine pour l'autre

Moutons de nos cœurs étourdis
On ne suit que les fils du destin
Union des choix et des devoirs
Trahissant les belles histoires, et pourtant
On ne peut vivre sans aimer
Ni aimer sans vivre...

Auteur : Sam

4 commentaires:

Yanou a dit…

Très joli texte, plein de belles images comme je les aime ! Dommage qu'il n'y ai pas plus de rimes pour qu'il chante un peu plus !

Anonyme a dit…

hélas triple hélas
je ne suis pas fais pour la rime
n'y voir aucun figure de frime
mais le talent, prends la route et passe

la prose n'en devient que mon unique conseiller

^^

"Sam"

Nairolf a dit…

Pour moi, ce texte n'a pas besoin de rimes !
La contrainte est ailleurs. Et cela reste de la poésie, qui peut chanter intérieurement, sans que ça se voie autant que les rimes.
Par exemple "Nelaissant qu'une pelote de haine pour l'autre" est un vers qui chante tout seul !

Anonyme a dit…

J'ai beaucoup aimé la trouvaille aussi : une "pelote de haine"
Cmoimanu