samedi 18 décembre 2010

Premier boussa

Baigné de soleil dans ce voyage d'insouciance
Tu n'as pas vu venir ce moment merveilleux
Indifférent à sa beauté au luxe de ses yeux
les débuts de rencontre sont une étrange science

D'abord sans but précis tu as vadrouillé
Entre poulets aux olives et gorges arides
Entre côtés dorées et déserts avides
Jusqu'à ces piliers énigmatiques tout embrouillé

Et puis tout s'est emballé comme dans un rêve
Une soirée quelques citrons confits au marché
Deux mains qui s'étreignent sans se lâcher
Un cours de natation des regards sans trêve

Voilà que subitement il s'est posé
Court et intense comme une petite éternité
Bravant les interdits un goût de vérité
Si simple si doux et si fort ce baiser

Baigné de soleil dans ce voyage d'insouciance
Tu n'as pas pu retenir ce moment merveilleux
Marqué par la beauté de ce baiser radieux
Les larmes sont venues et une vie d'espérance

3 commentaires:

Sulpiride a dit…

J'aime tellement le premier que j'attends le deuxième Boussa.....

Sulpiride a dit…

Ah oui, j'omais de dire dans mon post que j'avais quand même compris qu'un Boussa était un bisou mais un bisou n'est pas un baiser mon cher ami.... moi c'est l'histoire du baiser que je veux.... pas du bisou

Nairolf a dit…

@ Sulpiride : Je proteste ! Ce boussa a effectivement la simplicité d'un bisou. Mais il contient en son sein la force d'un baiser... Très heureux qu'il te plaise.
Nous verrons si l'histoire du baiser dans toute sa splendeur te plaira davantage... A suivre...