mercredi 23 février 2011

Cloc, cloc, cloque...

Lorsque j'ai enfin ouvert les yeux
Je réalisai qu'il était presque trop tard
Bondissant ni une ni deux
Je fis de mon mieux pour raviver son regard.

C'est en susurrant d'un souffle doux
Que mon espoir se regonflait
Ma vision peu à peu dans le flou
Un soubresaut ardent se laissa deviner.

Le froid dans le dos, les yeux brillants,
Il n'était pour moi plus question de reculer.
Je sentais crépitant, accélérer les palpitants.
En un rien et à tout moment, tout pouvait s'embraser.

La flamme vacillante, naissant, renaissant,
Tel un embryon mêlant chaleur et combustible,
Passa du rôle de faible à celui de conquérant.
Tout alors dans son chant devint sa cible.

Et c'est une fois l'incendie déclaré,
Après avoir œuvré pour le raviver,
Qu'il est alors temps de se reculer...
Si l'on ne souhaite pas finir cloqué.

Auteur : Cmoimanu

4 commentaires:

Sulpiride a dit…

Jolie bougie que l'on ne souffle pas...... même si ça cloque ou choque...... bbbbbooooouuuuhhhhh je sais plus..... mais rallumait la lumière.... bisous

Sam a dit…

plic plac ploc
les gouttes sur mon visage
attisent dans mon coeur
ce feu qui s'éteind dans mon corps
plic plac ploc
enfant dans les flaques
enfant dans mon froc
je ne résiste pas à ces frasques
qui frisent l'estoc
plic plac ploc
à pied joint je saute dans ton texte
au risque de m'y bruler les ailes
le plaisir à ce prix

Anonyme a dit…

Merci pour vos commentaires.
Que la force soit avec vous.

Cmoimanu

Nairolf a dit…

Et tout s'embrase, à la lecture de ce poème.
Une déclaration d'amour ressortie du plus profond de tes tripes.
Belle construction pour ce texte, où l'on sent le feu couver de ci de là jusqu'à l'embrasement final...