lundi 28 février 2011

Un jour où l'autre

Ce matin, je ne vois pas cette douce clarté.
Encore désappointé de cette dernière sommation
Je ne peux m'empêcher de convaincre mon imagination,
Qu'elle constate fébrilement cette sensation de liberté.

C'est à peine dissous dans un voile de souvenirs rapportés
Que mon faible souffle fait vaciller ces imperfections.
Je sens une humidité ambiante gonflée d'émotion
Qui, goutte après goutte, enivre leurs apartés.

Dans un mélange d'ordres confus et informels,
Morphée a remplacé les chimères par ses ménestrels,
Qui, enjoués par cette balade, me mènent à la réussite.

C'est sans retour et sans regret que je suis le nord.
Dans la froideur du moment, une dernière porte s'agite.
A peine fermée, c'est une mémoire qui quitte le port.

Auteur : Ptit Manu

4 commentaires:

Cmoimanu a dit…

Joli point de vue.
Il m'a fallu le relire deux fois pour bien tout percuter... et j'aime plutôt ça.

Nairolf a dit…

Je ne cesse d'être surpris par ce texte. A chaque fois que je le relis (7 fois, c'est le nombre optimal), j'y décèle de nouvelles idées, de nouvelles compréhensions... Et comme Cmoimanu, j'aime plutôt ça !!! ;-)

Sam a dit…

parler ainsi d'un tel sujet
avec une telle précision dans les mots
une délicatesse teintée d'une douceur mélancolique
il est des messages durs qui peuvent être entouré d'une lumière éblouissante
il fait parti assurément du panthéon de ces lieux à mes yeux, et à mon palpitant

merci pour ce texte

ti manu a dit…

Merci pour ces commentaires, et encore merci pour ces défis qui me bottent les fesses afin de me rappeler qu'il y a encore des choses à écrire.