vendredi 22 juillet 2011

Envol

Des pétales incongrus au sommet d'une tour
Comme si le vent voulait malgré tout porter cette nouvelle
Comme si aucun bonheur ne pouvait résister à l'appel
A la peine
Comme si le chemin le plus court était le détour
De cette tour

De ces restes de fleurs émanent
Les rayons chaleureux d'une existence espérée
Plus de colère quand c'est de joie qu'il faut pleurer
Il faut pleurer
Mannes incandescentes aux vibrantes membranes
Arrêtons là le drame

Cette tour égoïste qui se noie dans ses doutes
Qui crie vers toi des gestes insensés
Et qui dit c'est assez c'est assez
Assez
Assez de larmes et de rires qui coûtent
Des échos de vieilles années de mois d'août 

Des pétales incongrus au creux de la main
Je ne les vois ne les touche mais les sens
Ces souvenirs fabuleux comme tachés de sang
Vers moi descends
Arrose de ta candeur tous nos demain
Des pétales incongrus au creux de nos deux mains
S'envolent

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