jeudi 3 mai 2012

Vertiges

Une langueur lancinante enveloppe mes mots
Une chaleur imprécise un canevas de brise 
Entre l'écume des vents des rimes allusives
Faut-il qu'il neige pour que je rêve encore

Tout ce qui vient d'en haut ne sonne pas divin
Tout ce qui sonne faux n'est pas écrit en vain
Regarde ces lézardes au sommet des miracles
Elles signent les souffrances de prophètes oubliés 

Rien ne filtre rien ne sort
Et tu t'obstines à provoquer le sort
À ramener d'ailleurs des vertiges enfouis
À dessiner les cimes de mondes engloutis

La neige viendra
Les chaleurs aussi
Il restera des lignes
Ces vestiges de l'âme

Nairolf

2 commentaires:

gulliver a dit…

somptueuses ces lignes, celle de la main, sinueuses, celle que dessinent tes mots, au hasard de tes vies...
Ça faisait une éternité que je n'étais pas passée par ici et je te relis avec plaisir, comme à chaque fois: tes mots trouvent des possibles échos en moi.

Nairolf a dit…

@ Gulliver : Ça fait plaisir de te revoir dans le coin. Et merci pour ton compliment, si touchant.
Ecrire, c'est bien. Mais chatouiller les possibles qui sommeillent en chaque lecteur, voici le vrai but...