Au delà des vertiges, il restera de ces espaces
Comme un air d'existence, une chanson triste
Et toi, tu voudrais tout changer, vivre et sourire
Un rêve d'adulte au fond de mes yeux
De tes yeux
Si j'me rappelle bien du dernier chapitre
Tu es la fille du temps, Elabuderia
Et tes silences intérieurs, échos d'inutilité
Font fuir les larmes péruviennes
Si touchantes tears
De cette chambre sans vue, tu prends l'autre chemin
Pas très loin de l'enfer qui rougit au dehors
Et de mes souvenirs, tu gardes la biscotte
Les truites et ces trois pommes au fond de ma D.S.
Un brin de clairvoyance
Ces mots que tu jettes aiguisent ton jugement
Comme cette lettre à Remy en Si bémol majeur
Tu cherches le texte roi, abécédaire de ton existence
Balancée dans les cordes, tu rêves de Pivot
De lui dire en latin : Scientia ego sum
Au réveil du printemps tu vis par tous les temps
Tu noies ta tempérance dans la régularité des lignes
Dans quelques jours suivront l'homme et la flamme
Te rappelant ce jour où tu nous as apporté un bouquet
Ce jour si bleu
Le chant des oubliés gravé à l'ancre rouge
Résonne comme une complainte de Moebius
Et tu suis ce fil rouge, l'avenir de ces héritages
Cette inconcevable vérité, cette seule issue
Aime toi
Auteur : Nairolf
Mais aussi au bout de tous ces liens : Hémons, Obédie, Sulpiride, Annln, Cmoimanu, Sam et Yanou. Merci à vous tous au nom des mots dits, une très bonne année 'pataphysique à tous !
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3 commentaires:
Toujours aussi bien !
Merci pour cette performance et surtout merci aux auteurs.
Même si je suis le blog, je redécouvre des textes...
Continuez !
Toujours une aussi belle performance !
J'espère que tu te les édites en myphotobook ;-)
Merci Floflo.
Toujours une aussi belle performance !
J'espère que tu te les édites en myphotobook ;-)
Merci Floflo.
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