mercredi 7 août 2013

Vertiges

Soir de brume
La nuit te cache aux yeux des hommes
Tu erres dans les rues
Ivre de sensations 

Tu marches longtemps

Une pente douce et séduisante 
T'attire vers les profondeurs 
Et tu t'y engages 
Étourdi par ce que tu vis ce que tu ressens

Tu marches encore

Des lignes invisibles
Conduisent tes pas à travers la ville
Tu vas de fil en fil au dessus des mondes
Tel un funambule 

Tu marches toujours

Suspendu au dessus du vide
Tu vis intensément
C'est là au bord du gouffre
Que ta vie vaut la peine

L'élastique est fin
Qui te maintient dans la réalité 

Auteur : Annln

1 commentaire:

Nairolf a dit…

Très beau poème onirique qui me plait beaucoup autant sur le fond que sur la forme...
L'élastique est fin...
Pourvu qu'il soit solide,
Et extensible pour laisser toute sa place au rêve...