mercredi 22 janvier 2014

La nuit tu vis

Ces nuits où rien n'est gris
Tu vis des moments rêves
Ces nuits trop rares où tu t'enfuis
De cette vie
De ton réel 
Tu dessines une trêve
Tu peins dans le noir
D'une encre couleur sang

Plus rien ne bouge
Plus rien n'existe
En dehors de toi
De lui
Plus rien ne vit
Temps suspendu
Volé inventé
Comme perdu

De tes doigts aériens 
Tu dessines des formes
Aux allures d'improbables symboles
Ponctuations nocturnes
Virgules irréelles
De tes phrases imaginaires
Qui s'envolent
Vers lui bien sûr

Ces nuits où tu aimes 
À l'infini
Tes caresses sont souffle de soie
Brise délicate
Et tu fermes les yeux
Tu rêves 
Lui aussi de ses mains t'evanouis
Et ferme les yeux
Et se fond dans tes rêves 

Auteur : Nairolf

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