dimanche 21 juin 2009

Papa

Pas de doute l'automne avançait
Pour les maïs il était temps
La veille encore tu m'attendais
En travaillant par tous les temps

Soudain une urgence un appel
Une inquiétude dans tes traits
En ce moment rien de réel
Derrière ces yeux que rien n'effraie

Mille chaos sur cette route
Elle est bien loin cette cigogne
Tu la rassures tu l'écoutes
Et moi je tape sans vergogne

L'attente dure mais tu es là
Cette sortie je l'aperçois
Mais pour la fin je suis à plat
Et tu blêmis ça va de soi

Une lumière deux visages
Tes larmes je ne les vois pas
Je ne dis mot je suis bien sage
Mes yeux tournés vers toi Papa

2 commentaires:

Aude a dit…

Joli hommage en ce jour de fête.

papa a dit…

c'est beau,c'est juste c'est émouvant ,tu as tout deviné,on croirait même que tu y étais .ceci dit,il y a quelques erreurs:primo tu n'étais pas à plat mais en poire(mais ça ne rime pas)puis secondo,bien sage,je ne suis pas sûr.Merçi beaucoup