Petite enfance ordinaire
à troquer les tricots contre des billes en fer
pas de violence, pas d'éclat
pas de quoi remplir les journaux du soir ou la télé du matin
que dalle dans cette petite vie
qui pourrait me faire violence, et pourtant
mon coeur se balance
enfance violée, non...enfance volée, oui
on se promène tranquille dans cette petite ville tranquille
on flâne, on regarde en face
et l'autre en face regarde dans le vide
mais avec son moteur entre les jambes
et sa carrosserie à plus de 70 à l'heure
mon heure est passée en secondes
en secondes qui passent et un rembobinage
aucune tête, aucune sensation, aucune image
j'me promène dans ma mémoire
et je n'y trouve que des impasses, sens interdits et sans issues
sans retour en arrière possible
aucune violence, aucun éclat
tu parles, si contre moi-même et contre ce chauffard
Petite enfance ordinaire?
je ne sais pas, j'me rappelle plus...
jeudi 23 juillet 2009
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5 commentaires:
Wow, ça décape.
Il y a de la force dans ces mots.
Et quelles images !
Merci Sam ;-)
se faire renversé est un principe assez moyen en soi ^^. rien de cassé heureusement, mais mes souvenirs zappés. quelquefois, c'est rageant...
Toujours rageant de ne pas savoir de quoi est faite une partie de notre propre passé.
Mon optimisme me ferait dire qu'il vaut mieux peut être ça que de ressasser un malheur durant toute une vie.
Les souvenirs se créent à chaque instant que nous vivons, et il est urgent d'en profiter de la meilleure manière ;-)
Que le force soit avec vous.
Enfance effacée...protection...
bises et boutons....
sans pression
Kikou ! Prof Yanou est dans la place ! :)
Je trouve aussi que tes mots sont forts et fort en tout sens !
Par contre, j'ai eu du mal à lire cette phrase :
" tu parles, si contre moi-même et contre ce chauffard "
> Je trouve (mais j'ai peut-être faux) qu'il manque une ponctuation pour bien lire et donc bien te comprendre : je mettrais :
" tu parles, si ! contre moi-même et contre ce chauffard "
Non?
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