Jamais ne le laissent en paix
Le bonheur il en tâte tous les jours
Il est fait de rires de jeux et d'amour
Et pourtant ce malaise
Il se réjouit de ces moments trop rares
Où la simplicité s'invite au détour de regards
Verres partagés, mots simples ou silences amis
De l'émotion qui surgit de ces ondes allongées
Mais toujours ce sentiment de danger
A ces questions s'ajoutent des regrets
Une culpabilité teintée de nuits envisagées
Ce noir broyé n'apporte rien il passe
A qui la faute la vie l'absence ou la fuite
Toujours au bout cette impasse
Mais ces questions il les aime bien au fond
Sans elles comment sentir cet air
Cette musique qui l'emplit de notes vertes
Comment sentir qu'il respire le même air
Que cette araignée bleue pendue au plafond
Jamais les questions ne se taisent
Jamais ne le laissent en paix
Cette guerre c'est son âme sa braise
Son étincelle sa lance son épée
Et les réponses fusent et les réponses fuient
Et les réponses vaines lui posent des questions
3 commentaires:
Que de pensées, belles et colorées, en ce jour d'Assomption...
Voilà qui t'as inspiré.
Et sinon, elle avait qqch en dessous.
Pervers
Je ne te connaissais pas ce talent d'écriture. Chapeau !
@u papiste : des couleurs plein la tête il en faut !
@ Jerome G : merci. Très heureux de ta visite et que ça te plaise.
Enregistrer un commentaire