Il oublie peu à peu ce rêve anéanti
Elle détruit sans raison ce bonheur de nanti
Il espère qu'un jour il pourra se délier
Sous le poids du passé l'un et l'autre ont plié
Sans le voir venir ils l'avaient ressenti
Dans ce vieux souvenir aucun n'avait menti
Cette ancienne promesse sous un vieux peuplier
Il et elle ont vécu une histoire banale
Mais personne ne veut être un jour normal
Au travail elle s'assomme le voilà sans espoir
Le quotidien vengeur leur a volé leur rêve
Celui d'un avenir sans souci des miroirs
Dans le sable des pas s'éloignent sur la grève
5 commentaires:
toujours des mots qui touchent...
Crois'tu qu'elle oublie
Crois'tu qu'il plie
Crois'tu que s'ils se touchent
Se frôlent ; ils s'éffarouchent
La flamme oubliée n'est'elle pas lui
Lui, ses pensées ne sont'elles pas elle
Ils attendent chacun cette caresse
Qui ferait renaître cette promesse
Les peupliers cassent nets et pourrissent
Leurs mémoires d'amours,elles s'en nourissent
J'aime leur façon de s'aimer à tous les temps
Comme le mot dit sur des lèvres en mouvement
Merveilleux post
@ Mimine : Heureux que ces mots t'aient touchée.
@ Sulpiride : Merci. Chaleureusement.
Car ton commentaire est au moins aussi bon que ce poème ;-)
Et je m'en vais de ce pas lire tes mots...
Ah ce quotidien !!!
j'aime tes mots....
Pffff, probablement hypersensible en ce moment, j'en pleure devant mon ordi.
Ca me renvoie à quelque chose que je vis en ce moment, et qui m'anéantit.
Entre mimine et moi, tu as un lectorat de choix pour ce genre de poèmes...
Bisou à la famille
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