mardi 1 février 2011

Tapis dans l'Orient

minuit, il y a mille nuits
minuit,
il y a mille nuits

une nuit avec elle mais sans lui
une nuit entre elle et l'ennui
s'en suit un jour qui lui nuit
un jour, un autre et puis
et puis

ni lui ni elle qui s'enfuit
ni elle pour lui qui s'enfouit
l'ennui est qu'elle ne lui dit
qu'avec ou sans lui
de la même manière elle ne luit
elle ne luit

minuit, il y a mille nuits
du mal à dormir elle fuit
dans ses rêves elle s'écrie
dans ses rêves elle s'écrit
elle s'écrit

des contes d'hier et d'aujourd'hui
des contes qui lui font envie
des contes qui la tiennent en vie
puis un qui les unie, elle et lui
elle et lui

un conte où elle compte ses nuits
un, dix, cent, mille nuits
puis une dernière, enfin
auprès d'elle il lui sourit
auprès d'elle au sein du même lit
du même lit

un conte fait de mystères et de magies
un conte de mille et une nuits
de mille et une nuits

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Très jolies sonorités... il est difficile de s'orienter sur un tapis volant ^_^
Merci pour cette ballade en Orient.

Cmoimanu

Nairolf a dit…

Des nuits où tout sort des mots
Des nuits où la douceur des mots
Nous emporte dans ton conte si bien ciselé
Je trouve ton poème très beau, très bien écrit.
Et avant tout très agréable à parcourir...