Tu oublies les traces de tes pas
Tu ne vois que ceux qui tremblent d'exister
Ces flèches invisibles qui viennent
Ces fantômes de vie qui tiennent
En haleine toutes tes secondes
Comme autant de promesses fécondes
Tu oublies qu'il n'y a pas que toi
Sous les auspices de ta loi
Tu te noies dans ces quelques vers
Mais l'ivresse est réelle
Le monde est beau la tête à l'envers
Tu t'y plonges pour ne surtout pas respirer
Tu vogues dans ces interstices
L'âme au bord d'un précipice
Les yeux fermés les rames tendues
Et tu te trouves toi même
Quand d'autres se croiraient perdus
Au milieu de ce chaos d'émotions sublimes
Tu longes ton histoire
Tu lui inventes des fuites
Aux allures de grand huit
Tu essuies sans trop y croire
Des gouttes de sang sur ton armure
Et tu pars dans un murmure
Auteur : Nairolf
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