jeudi 4 mai 2017

sans cesse

Ce soir, sans cesse
des gens s'enlacent
des chiens sans laisse
je me prélasse
sans toi, tes fesses
le temps hélas
tu me délaisses
les maux ne s'effacent
tout est écrit, est dit, la messe
je m'éloigne, peu à peu, en surface
ne reste que peu de mots, de liesses
je t'ai sali, au figuré de ta face
j'en conviens, je le confesse
je paresse
je m'affaisse
Ô ma tendre esquisse, fugace
tu t'éloignes maintenant, Ô délicatesse
je fuis ton regard, profond, sagace,
me fait défaut comme mon hardiesse
ce courage du face à face
s'arrache, ce gouffre, ce stress
autour, des gens s'amassent
ni de joie, ni d'ivresse
ce soir, sans émoi, lasse
ce silence, tu me laisses.

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