Fondantes
Sèches ou glissantes
Qu'importe pourvu que les larmes coulent
Coulent et coulent encore
Comme autant de papillons égarés
Dispersés
Profonde est la blessure
L'infinie brisure
Vestige de tes rêves sans arme
D'où partent une à une tes larmes
Où résonne l'alarme
Cette blessure sans nom
Sans mot sans histoire
Souffle court
Urgence de chaque geste
Chaque minute tu cours
Tu pars les larmes restent
Souffle d'un jour
Peine du lendemain
De ces jours sans amour
Alors pleure
Pleure encore bordel
Fais sortir ces idées noires
Fouille dans ces larmes
Pleure jusqu'à plus rien jusqu'à la fin
Et vois dans ce miroir
L'écho de cette fleur d'un soir
Auteur : Nairolf
1 commentaire:
c'est tellement bien de te voir écrire de nouveau sur ton blog mon ami. Merci pour ce partage.
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