samedi 22 septembre 2018

l'atour

Courtisée par les rois
et les vallées
qui aiment tant de voir déambuler
et rire sous ton voile de soie
obscure par la clarté de tes nuits
tu avances, tu avances
tu t'enfuies
pour quel crime? quand tu danses
happée par la tendresse des besoins
tu mords à pleine dents
pour quels cris est-ce que tu geins?
c'est si simple, ici et maintenant
mutique par la présence de ton absence
leste, quel geste si lointain
t'autorises-tu, quelles danses?
je disparais, si peu, ce n'est rien
agacée par la folie des sages
tu comptes, à revers, à rebours
et moi, cela nous fait quels âges?
ta robe, ta tour, si belle, l'atour

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