vendredi 24 juillet 2009

Le cri

Ce soir-là, le ciel était teinté de rouge
Seul avec ton âme, tu piétinais des idées noires
Chaque nouveau pas sonnait comme une victoire
Une défaite décorée de gloire

Ce soir-là aurait pu être romantique
L'astre rouge se reflétait dans les flots bleus foncés
Mais pour toi ce fut un vide
Plus rien
Un silence entouré d'un vacarme immonde

Ce soir-là, les mouettes étaient étrangement absentes
Avaient-elles deviné
Posées sur un rocher elles semblaient méditer
A ce drame en suspens
A cet ignoble geste

Ce soir-là je suis partie
Ce soir-là je t'ai laissé
J'ai pris ce raccourci
Vers la fin d'une vie blessée

Ce soir-là tu as crié





4 commentaires:

Anonyme a dit…

Aaaahhh !!! Nooooon !!!

Anonyme a dit…

Vers la fin d'une vie blessée..
être entier...avec ses félures...toute sa vie, c'est ainsi...tes mots appellent d'autres mots..tes maux résonnent..

myfred a dit…

Etranges, ces mots ments qui pour certains sont symboles de bonheur et qui pour d'autres les renvoient à leur désespoir...A qui mentent-ils le plus?

Nairolf a dit…

@ Anonyme 1 : En effet, c'est une interprétation possible

@ Anonyme 2 : Ces échos sombres qui résonnent font aussi partie de nous, comme tu le dis... et ils nous construisent...

@ Myfred : Les mots mentiraient s'il existait une vérité... Existe-t-elle ? Est-elle ailleurs ?