Ce soir-là, le ciel était teinté de rouge
Seul avec ton âme, tu piétinais des idées noires
Chaque nouveau pas sonnait comme une victoire
Une défaite décorée de gloire
Ce soir-là aurait pu être romantique
L'astre rouge se reflétait dans les flots bleus foncés
Mais pour toi ce fut un vide
Plus rien
Un silence entouré d'un vacarme immonde
Ce soir-là, les mouettes étaient étrangement absentes
Avaient-elles deviné
Posées sur un rocher elles semblaient méditer
A ce drame en suspens
A cet ignoble geste
Ce soir-là je suis partie
Ce soir-là je t'ai laissé
J'ai pris ce raccourci
Vers la fin d'une vie blessée
Ce soir-là tu as crié
4 commentaires:
Aaaahhh !!! Nooooon !!!
Vers la fin d'une vie blessée..
être entier...avec ses félures...toute sa vie, c'est ainsi...tes mots appellent d'autres mots..tes maux résonnent..
Etranges, ces mots ments qui pour certains sont symboles de bonheur et qui pour d'autres les renvoient à leur désespoir...A qui mentent-ils le plus?
@ Anonyme 1 : En effet, c'est une interprétation possible
@ Anonyme 2 : Ces échos sombres qui résonnent font aussi partie de nous, comme tu le dis... et ils nous construisent...
@ Myfred : Les mots mentiraient s'il existait une vérité... Existe-t-elle ? Est-elle ailleurs ?
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