mercredi 30 novembre 2011

Par tous les temps

Je t'aime tant
Mais tant de vides se font jour
Les mots ne sortent plus
Ils sont là pourtant je les sens
Comme des barrières des sombres habitudes
Des rives qui s'éloignent

Tu restes au fond
Tout au fond du trou
Il fait tout noir tu sues à grosses gouttes
Sous les larmes sous les doutes
Et pourtant je t'aime tant
Tant qu'il y aura des jours

Un trio de flûtes improbables
Si peu de temps pour entrer dans leur univers
Trop de raison pour s'abandonner
Je t'aime tant
Tant de raisons de ne pas abandonner
Et de ramer à contresens

Des âmes parsemées de mystères
Aux allures de repères
Des siphons angoissants aspirant tes envies
J'ouvre un œil je t'aime tant
Si tant est qu'il y ait des rêves
Des trêves déroutantes

À ta mine réjouie 
Je sens qu'il y a des hauts
Pour que durent ces instants
Sans relâche tu te débats
Tant et si bien que sans cesse
Comme un écho je t'aime tant

Auteur : Nairolf

4 commentaires:

Sam a dit…

il me touche ce texte
peut être à l'écoute de mes chansons du moment (vevet underground, alice in chains etc...), il me touche dans son ambivalence noirceur/espoir

big mention pour les deux premières strophes... et en particulier:
"Et pourtant je t'aime tant
Tant qu'il y aura des jours"

merci

bijoux a dit…

Oui, faut garder l'espoir quand même

Nairolf a dit…

@ Sam : Noirceur / Espoir... oui sans doute un peu. J'ai toujours aimé cette ambivalence... Je trouve que l'un réhausse l'autre... en permanence...

@ bijoux : Oui, tu as raison. Il faut toujours le garder. Toujours.

sulpiride a dit…

triste et rassurant.... voilà ce que je ressens...