dimanche 25 décembre 2011

Espaces

Si loin que rien ne nous sépare
Un infiniment rien
Un oiseau que tu connais si bien
Une nuit qui nous répare

D'une étoile à l'autre
Une lueur au bout de tes doigts
Oublier un moment les je dois
Et dans tes rêves tu te vautres

Rarement lune aura été si belle
Que cette nuit pleine de nuages
Nul sommeil ni sage ni image
Pures gouttes dehors l'appel

Éclipses irrégulières et amères
Facettes d'envies réprimées
Brisures de songes abîmés
Éclatantes rougeurs sur la mer

Des signes d'immersion
Tu te fonds dans leurs méandres
Et oublies l'heure de descendre
Au son d'obscures passions

Auteur : Nairolf

1 commentaire:

Selma a dit…

Je flotte dans ces espaces que tu proposes...
Se laisser aller et voguer...
Mmmhhhh... (je ferme les yeux...)