mercredi 14 décembre 2011

Les larmes péruviennes

Il y a ces vies que tu poursuis
Sans artifices
Tu t'accroches à leurs échos
Et l'ivresse t'emporte
Il y a ces nuits qui te transportent
Où plus rien n'existe
Rien d'important
Il y a l'urgence d'exister d'aller au bout
De voir plus loin que le fini
Il y a cette angoisse qui monte

Tu fermes tes sens à l'évidence
Des pistes toutes tracées
Une ligne
Tu y crois
Mais tu ne sais plus
Pourquoi
Pour qui
Pour toi
Et tu t'enfonces dans ses yeux

Ces yeux mystérieux tu les as vu pleurer
Un jour de froid
Ils étaient toute sensibilité dehors
Prêts à aimer
Prêts à rêver et à souffrir
Une nuit hors du temps
Qui résonne encore en dedans
Comme un regard intérieur

Une force incontrôlable
Des esprits qui s'épanchent
Et des larmes encore
Ni tristesse ni joie
Pure émotion
Partage d'insomnie
Et vide sans lendemain 

Il y a ces vies que tu poursuis
Sans artifices
Et tes larmes coulent
Sur un fond de sourire

Auteur : Nairolf

1 commentaire:

sulpiride a dit…

Ni tristesse, ni joie... j'aime bien ce texte tellement proche...

Bisous doux