Je te hais !!
je t'aime
Pourquoi
pour moi
je ne veux pas me poser cette question
pause dans mon existence
qui hante tant mes nuits
et me nuit depuis tant
Comment
comas vivant
dans ma torpeur je ne trouvais de réponse
je m'étais emportée
et rêvais tant de nuit
à ne vivre mes jours
tant de colère
dans ton regard
tant d'incompréhension
dans le mien
aux fracas de nos différences
aux éclats de nos distances
tant de douceur
sur ton visage
tant de crispation
sur le mien
aux liens de nos sangs
aux serments de nos idéaux
chaque éclat de ma lame
reflétant ton visage encore jeune
chaque souffle de ce combat
me ramène un souvenir
chaque pas de cette danse
et ton visage qui finalement a bien vieilli
chaque cri que tu portes
cache mal ta jeunesse
chaque coup que tu portes
derrière, je lis cette tendresse
chaque engagement dans ce combat
cette volonté, finalement tu as bien grandi
tout est sourd
ce soir
ce soir je n'entends ni ne vois rien
chaque allié qui tombe, chaque frère d'arme qui succombe
ce soir le ciel est bien noir et la lune si claire rougeoyante
ne m'effraye plus, je scelle mon destin
tout est sourd
ce soir
ce soir je ne vois que trop bien
j'ai amené tant d'âmes aux puits des enfers
ce soir le ciel est bien rouge du sang, la lune noire ébène
rien ne m'effraye, j'ai lutté contre mon destin
un cri, un froid métallique
s'enfonce dans mon corps
je lutte encore pour vivre de ma volonté nouvelle
celle d'aider à ce qu'il comprenne
cette lame m'enfonce dans un abîme
et pourtant rien ne m'arrêtera
un silence, un froid brûlant
entre dans ma poitrine
je pensais vivre de ma rage nouvelle
qui m'aurait aider à stopper cette lutte, qu'ils comprennent
cette lame m'élève, ma conscience, au ciel éclairé
seul toi pouvait m'arrêter
je tombe, mon corps inerte
je tombe, un dernier mouvement
une dernière sensation, une chaleur
ma main froide sur la tienne
un regard je le vois apaisé
un regard, je le sais reposé
ton âme est belle, et pourtant elle est si belle
je comprends enfin, tu m'as tant aidé
une rage m'emporte, je me rapproche
tu te rapproches, me couvre encore
l'Histoire devra se rappeler
l'histoire sera contée
mon dernier souffle sera pour toi
mon dernier souffle sera pour nous
ce soir nous mourrons
au crépuscule, enfin nous nous comprenons
je te hais tellement je t'aimais
je t'ai haïs de m'avoir tant aimé
Tristan
Yvain
tu es mon frère
tu es mon frère
samedi 29 octobre 2011
mercredi 26 octobre 2011
D.S. for… Dame-Smile !
Your smile inspires me happiness.
Your eyes inspire me gentleness.
So many things I don’t say.
So many things eyes can say.
Why don’t I just do?
What can eyes do?
Eyes simply capture light,
I simply capture smiles.
I thought... I doubt...
Eyes could not help me!
Damn eyes! Damn smile!
Damn I! Damages!
Your eyes inspire me gentleness.
So many things I don’t say.
So many things eyes can say.
Why don’t I just do?
What can eyes do?
Eyes simply capture light,
I simply capture smiles.
I thought... I doubt...
Eyes could not help me!
Damn eyes! Damn smile!
Damn I! Damages!
dimanche 23 octobre 2011
l'autre chemin
marcher
sur un sentier oublié de tous
à défaut de n'être traversé
inspirant les amours fous
de couples en-cachetés
la mort parait si douce
pour des éternels devenus inséparables
Ô vol de nuit porte ton deuil
d'amitié en acier de nos chairs
fendues d'espoirs et de promesses
sur des rites endiablés
maladresses enfantines enfantées
de projets en béatitude
devenir meilleur en ce matin
clopin clopinant bras en l'air
prise d'outrage pour un monde parfait
d'horizons pour ses cimes
lovant soir et matin
caressant au risque d'effeuiller
pétales floconneuses si fragiles et inspirées
de chants à moissonner
récoltant les notes automnales
auvent protège ses mélodies et d'Estale
pied, tourne, et tourne petite danseuse
marcher sur des chemins inconnus
au détour des visions et des sens
perd toi en tout lieu
et retrouve toi, Homme, de ton mieux
sur un sentier oublié de tous
à défaut de n'être traversé
inspirant les amours fous
de couples en-cachetés
la mort parait si douce
pour des éternels devenus inséparables
Ô vol de nuit porte ton deuil
d'amitié en acier de nos chairs
fendues d'espoirs et de promesses
sur des rites endiablés
maladresses enfantines enfantées
de projets en béatitude
devenir meilleur en ce matin
clopin clopinant bras en l'air
prise d'outrage pour un monde parfait
d'horizons pour ses cimes
lovant soir et matin
caressant au risque d'effeuiller
pétales floconneuses si fragiles et inspirées
de chants à moissonner
récoltant les notes automnales
auvent protège ses mélodies et d'Estale
pied, tourne, et tourne petite danseuse
marcher sur des chemins inconnus
au détour des visions et des sens
perd toi en tout lieu
et retrouve toi, Homme, de ton mieux
mercredi 19 octobre 2011
Le chant des oubliés
Tu fermes les yeux
Si souvent
Les ombres argentées reviennent
Leurs reflets te sidèrent
Et tu te fonds dans leurs noirceurs
Tu poses tes idées sur ces ailleurs
Qui t'attirent
Tu vibres de ces dangers
De ces gouffres qui résonnent
Et tu cries au delà des limites
Tu cherches à oublier que tu ne fais rien
Presque rien
Comme si tes incantations
Pouvaient te porter vers un soleil
Aux rayons laborieux
Tu bois quelques verres
Un peu trop
Juste assez pour voir les choses autrement
Leur redonner du relief
Et tu reprends un verre
Tu sens venir la fin
C'est un début
Tes rêves ont du mal à fleurir
Ils existent pourtant
Et sans cesse ils luttent
Il t'arrive parfois d'être heureux
Sans le savoir
Des instants où tu oublies
Qu'il y a du vide tout autour
Et que tu cherches la lumière
Des instants où tu t'oublies
Auteur : Nairolf
Si souvent
Les ombres argentées reviennent
Leurs reflets te sidèrent
Et tu te fonds dans leurs noirceurs
Tu poses tes idées sur ces ailleurs
Qui t'attirent
Tu vibres de ces dangers
De ces gouffres qui résonnent
Et tu cries au delà des limites
Tu cherches à oublier que tu ne fais rien
Presque rien
Comme si tes incantations
Pouvaient te porter vers un soleil
Aux rayons laborieux
Tu bois quelques verres
Un peu trop
Juste assez pour voir les choses autrement
Leur redonner du relief
Et tu reprends un verre
Tu sens venir la fin
C'est un début
Tes rêves ont du mal à fleurir
Ils existent pourtant
Et sans cesse ils luttent
Il t'arrive parfois d'être heureux
Sans le savoir
Des instants où tu oublies
Qu'il y a du vide tout autour
Et que tu cherches la lumière
Des instants où tu t'oublies
Auteur : Nairolf
vendredi 14 octobre 2011
Les truites
Il arpente les rues le nez en l'air
Salue le coiffeur de grands gestes
Ou la boulangère
Elle est belle et gentille il l'aime bien
Il fait un grand sourire au boucher
Celui qui se moque tout le temps
Mais il adore ses steaks
Toujours super saignants
Il prend un malin plaisir à foncer tout droit
Il connaît bien le chemin
Faut se dépêcher
Il est tôt mais le temps presse
Il va bientôt pleuvoir
Alors faut en profiter
Vite vite pour en ramener un maximum
Un jour on lui a dit qu'il y avait Dieu
Il l'aime bien aussi celui-là
Faut dire qu'il est sympa
On peut parler ou même bégayer
Il a tout le temps d'écouter
Et des fois il l'entend enfin il croit
Peut être tout à l'heure
Oh mais zut il l'a oubliée
Sa patte de lapin zut comment faire
Ah mais oui il a encore le mouchoir de maman
Celui qu'elle lui a donné le dernier jour
Avant de partir pour le ciel
Elle était belle ce jour là
Elle doit toujours être belle là-haut
Peut-être derrière ce nuage
Bon il approche
Faut trouver le bon coin
Celui qu'il est le seul à connaitre
Il aime ces moments le matin
Où il fait un peu froid mais pas trop
Juste assez pour être attentif
L'oeil sur le bouchon
C'est toujours lui qui ramène les plus belles
Des truites comme des arcs en ciel
Salue le coiffeur de grands gestes
Ou la boulangère
Elle est belle et gentille il l'aime bien
Il fait un grand sourire au boucher
Celui qui se moque tout le temps
Mais il adore ses steaks
Toujours super saignants
Il prend un malin plaisir à foncer tout droit
Il connaît bien le chemin
Faut se dépêcher
Il est tôt mais le temps presse
Il va bientôt pleuvoir
Alors faut en profiter
Vite vite pour en ramener un maximum
Un jour on lui a dit qu'il y avait Dieu
Il l'aime bien aussi celui-là
Faut dire qu'il est sympa
On peut parler ou même bégayer
Il a tout le temps d'écouter
Et des fois il l'entend enfin il croit
Peut être tout à l'heure
Oh mais zut il l'a oubliée
Sa patte de lapin zut comment faire
Ah mais oui il a encore le mouchoir de maman
Celui qu'elle lui a donné le dernier jour
Avant de partir pour le ciel
Elle était belle ce jour là
Elle doit toujours être belle là-haut
Peut-être derrière ce nuage
Bon il approche
Faut trouver le bon coin
Celui qu'il est le seul à connaitre
Il aime ces moments le matin
Où il fait un peu froid mais pas trop
Juste assez pour être attentif
L'oeil sur le bouchon
C'est toujours lui qui ramène les plus belles
Des truites comme des arcs en ciel
lundi 10 octobre 2011
le rouge de mes souvenirs
un point, un flash..une étincelle
s'allume, se consume mais jamais ne s'éteint
vacillante et changeante
lumière de mes souvenirs à la flammèche couleur
couleur...
au toucher, métallique et froid
me ravive la chaleur de mon enfance
roule roule tambour battant aux quatre vents
quatre roues, sirène hurlante de ce bolide couleur
couleur...
petit bout de tissu que je vois
transporte comme je te porte dans les chaudrons d'autrefois
les liens entre hommes se font quelquefois
esprit es-tu là, l'équipe et mon maillot de couleur
couleur...
satin, feu charnel de ta peau j'hume
ému, je vois des envieux en émois
ta peau de ma peau je me dore
contacts précieux, je me livre à tes lèvres couleur
couleur...
notre Autre et petit être que j'entends
volcan en éveil dormant au creux de tes bras
fusion de deux terres, mère et père
fleuve, Amour, larmes-en-joie, à nos yeux couleur
couleur...
ne pas sortir de mots, sans voix
sans toi, deux mots, le froid me brûle
sans voie, que celle d'avancer pour lui, pour toi
et de saigner mon cœur de couleur
couleur...
sache que chacun de mes gestes
chacun de mes choix ne s'est fait et ne se fera sans toi
au ciel étoilé et de ta présence tapie
me ramène vers toi, mon astre globulaire, ma Némesis
à la robe de mes souvenirs
mes souvenirs...
s'allume, se consume mais jamais ne s'éteint
vacillante et changeante
lumière de mes souvenirs à la flammèche couleur
couleur...
au toucher, métallique et froid
me ravive la chaleur de mon enfance
roule roule tambour battant aux quatre vents
quatre roues, sirène hurlante de ce bolide couleur
couleur...
petit bout de tissu que je vois
transporte comme je te porte dans les chaudrons d'autrefois
les liens entre hommes se font quelquefois
esprit es-tu là, l'équipe et mon maillot de couleur
couleur...
satin, feu charnel de ta peau j'hume
ému, je vois des envieux en émois
ta peau de ma peau je me dore
contacts précieux, je me livre à tes lèvres couleur
couleur...
notre Autre et petit être que j'entends
volcan en éveil dormant au creux de tes bras
fusion de deux terres, mère et père
fleuve, Amour, larmes-en-joie, à nos yeux couleur
couleur...
ne pas sortir de mots, sans voix
sans toi, deux mots, le froid me brûle
sans voie, que celle d'avancer pour lui, pour toi
et de saigner mon cœur de couleur
couleur...
sache que chacun de mes gestes
chacun de mes choix ne s'est fait et ne se fera sans toi
au ciel étoilé et de ta présence tapie
me ramène vers toi, mon astre globulaire, ma Némesis
à la robe de mes souvenirs
mes souvenirs...
Libellés :
Bons mots,
Défi des mots dits - Rouge,
Mots de Sam
mercredi 5 octobre 2011
Rouge comme des fils
Marionnette, toi, si tu étais à moi
Je te ferais, Pierrot, pantin de bois
Sous mes mains sans foi ni loi
Ton horizon ne sera plus que moi
Tu seras sous l'agilité de mes doigts
Simple bouffon, mon prince ou mon roi
Je te guiderais sans te laisser le choix
Et sans aucun doute, tu seras à moi
Sur tes liens se glissera mon émoi.
Et quand devenu de cher de d'os
Tu me quitteras, bien à propos
Alourdis par mon amour, ce fardeau
Je te tuerai de mes songes et mes mots
Et tu deviendras cailloux, doux Pierrot
Ton maquillage qui prendra l'eau
Sous le flux de tes larmes à l'assaut
Comme un enfant que l'on a pris à défaut
Auteur : Sulpiride
dimanche 2 octobre 2011
Rouge comme l'enfer
La souffrance asexuée,
Nous mène vide et amer
Aux frontières de l'enfer
Rien ne peut l'atténuer
Je glisse là au fond
Dans un abîme profond
Je n'y vois que désespoir
Il est sombre et noir
Toi ou vous qui avez glissé
Aidez-moi à me hisser
Mes ailes se sont lissées
Ma peau commence à plisser
Deviendrais-je sorcière
Rongée par la haine, la colère
Je voudrais non j'espère
Que ma rage est éphémère
Je suis devenue chrysalide
Pour qu'enfin se décide
Cette tendance perfide
A vouloir tomber dans le vide.......
Auteur : Sulpiride
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