Les loups peinent à sortir
La lune caresse doucement la cime des arbres
Il est l'heure
Dans un songe qui s'ignore
De tutoyer les anges
Dans un souffle
Une complainte
La nuit ni le jour ne s'entendent
Sur l'absolue nécessité de cet instant
Cette larme suspendue
Dans laquelle se reflètent
D'un même coeur
Les échos d'hier
Les limbes de demain
D'aventure tu retires un à un
Ces restes de vie d'emprunt
Qui te collent à la peau
À peine encore trop de lumière
Pour cette parfaite pénombre
Qui t'habille désormais
D'une invisible cape
La tête baignée de lumière grise
Brillante
Tu glisses sans un bruit
Tu te fonds dans l'ombre des ombres
Pour que cet ailleurs exulte
Pour que meure le jour
Et que vive la nuit
Auteur : Nairolf
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