Presqu'insouciante elle badine
Elle hypnotise le monde coincé dans ses heurs
De toutes ses forces elle illumine
Les yeux au ciel elle espère que disparaisse un jour
Elle affiche ce sourire simple de ceux qui savent
Ce qu'est le mal la souffrance
Elle-même a quelques fantômes dans sa cave
Mais plus elle rit moins elle y pense
Cette faute qu'elle porte sans détours
De ses réactions vives elle vous déroute
Comme si rien au fond d'elle n'était noir
Soucis et gênes sur le bord de la route
Expériences difficiles et sombres histoires
Elle prie pour qu'on lui ôte sans douleur
Et surtout elle aime cette douce lumière
Qui baigne ses matins de ses jaunes rayons
Elle oublie le rouge chatoyant la tentation d'hier
De sa chaîne de vie elle resserre les maillons
Et sans attendre cette épine dans le cœur
5 commentaires:
magnifique.... tu vas pas me croire mais j'en ai les larmes aux yeux.... enfin pour dire que comme d'hab.... j'aime pas j'adorrrrrrrreeeeeeeeee.....
Bisous
Oui c'est beau.
Badiner ....badine, badin...j'aime bien ...il y a des mots qu'il faudrait s'échiner à utiliser juste pour le plaisir des n'oreilles et du chemin que cela fait dans notre imaginaire...
@ Sulpiride : Merci. Et comme d'habitude, ton émotion me touche en retour. Et m'étonne aussi. Les mots ont des effets parfois inattendus...
@ Aude : Merci, tout en sobriété.
@ Justine : Oui, il y en a certain qu'on n'utilise pas assez. Comme myosotis (forget-me-not), chandelier ou encore atermoiement...
j'ai lu relu.... j'aime toujours autant.... j'attends le suivant... impatiente....
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