jeudi 4 février 2010

Vérités

Et la vérité fut révélée
Si simple si triste si banale
Que peu de mots sont venus perler
Un silence sans égal

Des espoirs des souffrances
Ils avaient aimé perdre leur temps
Fermer les yeux vers un instant de transe
Rêver à une nuit des temps

Des ailleurs au creux de leurs mains
Au delà des soucis de la raison
Les coeurs aveugles au lendemain
Saine folie jusqu'à la déraison

A la fin de ces temps parallèles
Déjà s'effaçaient leurs reflets sur le sable
Laissant une impression d'irréel
Un souvenir de bonheur impossible

Et la vérité fut révélée
Des espoirs des souffrances
Que peu de mots sont venus mêler
Des rêves en errance

3 commentaires:

Sam a dit…

la vérité d'une irréalité
vaut elle la face
face au mensonge de la banalité
banale histoire devenue cendre
cendre au vent porté
porte mon histoire devenue réalité

sulpiride a dit…

le peu de mot
alimente les maux
faut-il une vérité
ou un mensonge mérité
Triste histoire
si rare inespoir
J'adore mon cher Nairolf
Bisous doux

Nairolf a dit…

@ Sam : Je sens que la source de mon inspiration tu as capté, clairvoyant Sam...
Rien d'irréel ne vaut qu'on y perde sa raison.
Les cendres s'envolent avec les mensonges l'histoire reste, accoudée à la vérité.

@ Sulpiride : Un mensonge mérité... voilà de quoi méditer... Merci pour tes commentaires aussi tordus que mes mots !