dimanche 27 mars 2011

Quatre mains trois heures sept envies

Signe étrange que cette ondée venue des galaxies
Uranie perdue, parmi les autres, parodie céleste...
Lueur tardive, obscurcie, mais toujours leste
Possible vertige ou une envie d'asphyxie
Il est des terres perdues aux labours inutiles
Rien qu'un instant , s'y poser lui serait-il prolixe ?
Il est des mers déçues aux amours sans suffixe
Désireuse d'enfin pouvoir découvrir une île
Elle étend ses pensées au delà des créations

Et il l'effleure, la frôle doucement, il la touche
Toujours elle s'illumine de ses maux qui font mouche

Nos deux fous de mots jouent avec leurs passions
Accélérer le rythme, rendre l'âme et vibrer
Imaginer des caresses, des soupirs poussant l'envie
Rien d'humain ne souffle sur cette aride vallée sans vie
Oubliant qu'elle existe, qu'elle aurait pu palabrer
Libres à jamais les voilà enchaînés à leur destin
Faut-il tronquer des jours ou des vices sans lendemain

Auteur : Piridolf

3 commentaires:

Sulpiride a dit…

Ah voilà c'est mieux...... j'ai une préférence pour le choix de ces mots là...... si je te dis que j'adore cette prose là je suis sure que tu ne me crois pas.....

Piridolf a dit…

@ Sulpiride : Disons que je ne te croirais qu'à moitié !
Pour les curieux qui passeraient par là, ce texte a été écrit en live, un soir très tard, à quatre mains (ou plutôt deux claviers), un vers sur deux par Sulpiride, l'autre par Nairolf...
Un résultat venu de l'autre vie ...

Sulpiride a dit…

l'autre vie serait-elle boudée par la vie d'ailleurs...... qui sont-ils ?