Hommages aux mots dits (Année 138 EP)

Combien de fois as-tu affronté l'inconcevable

Seule et sans y croire dans tes coloriages nocturnes

De mes yeux jamais je n'ai voulu passer à l'acte

Une feuille prend son envol si pure...

En empruntant cette voix étroite celle de l'autre vie

Tu désobéis et tu oublies les échos

Un jour ou l'autre tu sais qu'ils reviendront

Ces orages amers tapis dans l'Orient

Assis à la mémoire de mon enfance je sens qu'il est trop tard

Pour se remémorer ce premier boussa cette étoile fuyante

Emois et moi plongés dans cette marinade de vie

A toi mon amour ma vie je voudrais crier attendez-moi

Sous une lune bleue de saines colères rythment mes nuits

Et je compte les moutons au milieu d'un désert créatif

Sans pression ni retard juste mélancolique à l'idée de partir un jour

Ce viol de nuit inonde la bicéphalité de mon existence

A toi ma Société je voudrais créer au présent éternel

Une ode à la fin où l'un est (contre) l'autre

Où dans mes tranquillités je suis ton Dieu

Et ton médic'amant tout à toi ma beauté d'ailleurs

Cloc cloc cloque... quatorze mille chiffres s'entrechoquent

Quatre mains trois heures sept envies

Entre les chapitres 3 et 4 un billet d'où s'échappe une musique

Mamie-note chante encore Mari Maris Marit

Au téléphone un souvenir de Bretagne porteur de verticalités

La vieille penchée utilise sa passoire système D

Pour collecter des feuilles d'hellébore et des cendres sur le chemin

Ce soir elle rejoindra les gardiennes des étoiles humaines